15/02/2017
Pourquoi une telle défiance ?

Quelque chose me frappe dans la crise de confiance qui plombe aujourd’hui les politiques et les journalistes : si les premiers ne cessent d’admettre, plus ou moins maladroitement, qu’il leur incombe de se réformer, les seconds font preuve d’une spectaculaire incapacité à se remettre en question. Qu’un Eric Dupond-Moretti ou qu’un Pierre Arditi ose dénoncer en direct "l’hallali" ou "l’acharnement" dont les médias font preuve à l’égard de François Fillon, et c’est, à chaque fois, un tollé d’indignation corporatiste ! Mes excellents confrères ne feraient-ils pas mieux de se demander...