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Terrible, vertigineux, ce droit de grâce archaïque dont jouit, comme au Moyen âge, le chef de l’Etat. Le cas de Jacqueline Sauvage est exemplaire. Bien sûr, tout le monde souhaite la grâce pour une femme battue pendant 47 ans et qui s’est libérée de son enfer en assassinant son mari ! Sauf qu’à l’examen du dossier, qui lui a valu d’être condamnée par deux jurys populaires, on s’interroge : les preuves manquent, les circonstances sont troubles, les témoignages sont partiels. Sur quel critère, exactement, le Président s’est-il déterminé ? Sur le doute, qui doit toujours, par principe,...

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