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Le débat sur les "élites" européennes pose la question la plus cruciale pour nos régimes démocratiques, celle de la confiance des peuples envers leurs gouvernants. Sur ce plan, on a le droit d’être pessimiste. Que penser de David Cameron, l’un des dirigeants les plus brillants de sa génération, qui s’est planté sur l’Europe pour de minables calculs électoralistes ? De Tony Blair, son populaire prédécesseur, convaincu d’avoir été tragiquement incompétent sur la guerre en Irak ? Ou de José Manuel Baroso, ex-espoir politique du Portugal, qui dirigeait encore l’Europe en 2014, et qui...

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