24/07/2018
Un président intouchable ?

Au-delà des rebondissements croquignolesques de l'affaire Benalla, je continue de penser que le général de Gaulle a eu raison, en 1962, de rendre le président de la République quasiment intouchable. Imaginons qu’aujourd’hui, face à Trump, à Poutine, au risque nucléaire, à l’instabilité du monde musulman, à la question des migrants et à la désintégration de l’Europe, un premier ministre de consensus, genre Collomb ou Larcher, doive négocier chaque prise de position française avec Mélenchon, Bayrou et Wauquiez ! Alors évidemment, du coup, c’est sûr, quand on élit un président...