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C’est un viticulteur bourguignon qui m’a fait comprendre, l’autre jour, que le dossier des travailleurs détachés était plus compliqué qu’il n’y paraît. Pourquoi cet employeur saisonnier préfère-t-il payer 18 euros/heure les travailleurs bulgares qui viennent en autocar faire les vendanges dans son terroir, plutôt que 15 euros/heure les intérimaires français qu’il embauche pour le même job ? Parce que s’il pleut pendant les deux premiers jours, ou s’il fait un peu froid, environ 30 % des Français engagés se volatilisent le troisième jour, sans même s’excuser, laissant l’employeur dans...

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