28/04/2017
On n'est pas en 2002

Et si, au lieu d’éructer et d’injurier la terre entière, on essayait de comprendre ? Je suis le premier effrayé d’entendre autant de personnes refuser de se prononcer entre Macron et Le Pen. Mais on n’est pas en 2002. Du côté de Mélenchon et de Fillon (soit près de 40 % des électeurs, amèrement privés de second tour), on n’a plus le choix qu’entre deux candidats profondément détestés. Et on voit bien que Marine Le Pen, à tort ou à raison, ne fait pas aussi peur que son père – notamment chez les ouvriers, les pauvres, les ruraux. Entendu ce matin à la radio : comment condamner la...