Ce monde est dangereux
02/05/2007
Excellent débat ce matin, chez Elkabbach, entre Hubert Védrine et Michel Barnier. Il en ressort :
- qu’un président de la République consacre plus de 50 % de son temps à la politique étrangère (et plus en cas de crise internationale) ;
- que sur le Proche Orient, sur l’Iran et même sur l’Europe, à part quelques broutilles tactiques, la gauche ne se distingue pas de la droite ;
- que ce qui importe, donc, dans ce monde dangereux, c’est la maîtrise des dossiers, le tempérament et la "prévisibilité" des candidats à l'Elysée.
Or, sur ce point, il n’y a pas photo : avant cette campagne, serait-il jamais venu à l’idée de quiconque de nommer Mme Royal au Quai d’Orsay ?
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