Le spectre des godillots
11/06/2007
La "vague bleue" ne présente qu’un danger, en vérité, mais il est de taille : l’entourage de Sarko va-t-il ou non, par facilité, verrouiller pour cinq ans toute contestation ?
Je ne parle pas de Besancenot et Le Pen, dont on se passera très bien à l’Assemblée. Ni du Modem, qui a le temps d’un quinquennat pour prouver qu’il existe. Ni même du Nouveau Centre, les nouveaux convertis étant toujours les plus zélés.
Je parle des socialistes, à qui il faudra donner la parole dès qu’ils auront retrouvé leurs esprits. Et surtout des libéraux, sociaux, giscardiens, radicaux, européens, qui, de Borloo à Raffarin, composent une partie non négligeable de l’UMP : si ceux-là sont noyés dans la masse des inconditionnels, alors c’est le retour de l’ "Etat RPR" et des "godillots", de sinistre mémoire. Quand j’entends Devedjian expliquer qu’il est, lui, l’ouverture, je suis un peu inquiet.
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