Sncf : on finirait par ne plus réagir
18/04/2015
On finirait par ne plus réagir. Avant-hier, à Bercy, surprise : le TER de 16h31 pour Joigny est supprimé. Il y a des grèves. Aucune explication. Il paraît qu’une demi-douzaine de cheminots manifestent à Dijon contre des suppressions de poste en centre ville. Il faut donc attendre le train suivant, qui roule au ralenti parce qu’il est archi-bondé, des voyageurs debout dans la plupart des voitures. Debout ! Comme en Haute-Volta ! Arrivé chez moi pour dîner, crevé, deux rendez-vous ratés. Les cheminots, vous savez, ces gens qui partent en retraite 12 ans avant les autres et dont les régimes spéciaux, un comble, sont financés par les impôts régionaux !
2 commentaires
Et je ne vous parle pas du calvaire que nous vivons nous les franciliens...la Haute Volta deux à trois fois par semaine...et sans aucune information bien sûr!
Sarko n'avait-il pas fait voter une loi sur le service minimum dans les transports publics ?
Et que dire de la grève de plus d'un mois de Radio-France ?
La seule question que les journalistes fouineurs ne posent jamais: les grévistes sont-ils payés ?
C'est la réforme mère de toutes les autres (sinon la France sera bloquée au bout de mois): interdire la grève dans le service public ou en tout cas la rendre coûteuse comme dans le privé !
Sinon le scenario à la grecque nous menace !
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