Le seconde mort de Mitterrand
13/05/2016
Bon, certes, la gauche divisée ou éclatée, ce n’est pas une première. Des minoritaires, à gauche, on en a connus ! On se rappelle Mitterrand à la tête de la CIR, Rocard à la tête du PSU ou Chevènement à la tête du CERES. Seulement, voilà : en 1971-72, François Mitterrand avait fait du PS, allié au PCF et au MRG dans le cadre d’une "union de la gauche" dotée d’un "programme commun", une machine à prendre le pouvoir – ce qu’elle a fait en 1981. Hier, les frondeurs ont enterré Mitterrand pour la seconde fois. Ils ont fait en sorte que la gauche désunie, façon IVè République, ne puisse plus diriger le pays. Dans quel but ? Mystère. Le suicide n’est jamais rationnel.
1 commentaire
Peut être qu'il est plus facile, surtout quand les temps sont durs, d'être dans l'opposition qu'au pouvoir. En son temps Giscard l'a compris, Mitterrand aussi, quand à Hollande (et à ses amis) qu'il ait compris ou pas... il devra bien laisser la place. Reste à savoir qui la prendra... ça peut faire peur !
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