C'est la faute à Hollande
16/02/2017
Pourquoi le débat présidentiel s’est-il enlisé dans un fatras de polémiques sordides ? Parce qu’il n’y a plus personne, hélas, trois fois hélas, pour juger, en bien ou en mal, le quinquennat qui s’achève : le critiquer est parfaitement inutile puisqu’aucun candidat, même socialiste, ne s’en réclame ; et à quoi bon le défendre, puisque l’électorat, à l’évidence, veut passer à autre chose ? Cette situation inédite est malsaine. Comment peut-on, à gauche, expliquer qu’on va faire encore mieux ? Et à droite, promettre qu’on va faire le contraire ? Mieux que quoi ? Le contraire de quoi ? Comment progresser dans le vide, sans repère ni référence ni perpective, comme des poissons rouges dans un bocal ?
1 commentaire
la situation est passionnante au contraire: on se trouve devant une page blanche sur laquelle on peut tout écrire, y compris une aventure populiste qui nous mènera droit dans le mur, une utopie d'un monde où on n'a plus besoin de travailler, et une marche en avant vers un brouillard rose plein de rêves.... C'est pas stimulant ça?
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