"Monsieur le Président..."
17/04/2018
Il y a des sujets plus graves, mais je reviens sur le hourvari provoqué par la désinvolture des journalistes Bourdin et Plenel qui ont volontairement appelé le chef de l’Etat "Emmanuel Macron" toute la soirée de dimanche sur BFM-TV. Beaucoup de Français ont été choqués par cette impolitesse tactique (pour l’un) et idéologique (pour l’autre). Dans mon coin de Bourgogne, le plus anti-Macron des prolétaires appellera "Monsieur le Président", s’il le croise, l’homme que le suffrage universel a placé à la tête de l’Etat : élu par le peuple, il incarne la République pendant le temps de son mandat. Et la République, aujourd'hui plus que jamais, ça se respecte !
4 commentaires
Vous avez pleinement raison. Nous avons eu sous les yeux la médiocrité journalistique. Paix à ces deux hommes aveuglés par leur nombril.
J'ai trouvé l'attitude de ces deux personnes affligeantes
Je ne vois encore aucun pays au monde où les journalistes soient tombés si bas
De suite nous avons été choqués et avons quitté l'émission.
Merci cher Monsieur de souligner que l'absence de l'adresse habituelle "monsieur le Président de la République" peut être plus dommageable qu'anodine. Il me semble que des journalistes imposent de plus en plus également cette banalisation à l'égard de hauts prélats, et si ce n'est pas tout à fait comparable, cela témoigne de problèmes proches. Qui dit aujourd'hui "monsieur le cardinal", "monseigneur", non par déférence mal placée, mais car l'emploi du prénom et du nom de façon standard ne sonne pas juste?
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