Macron, le pape et les migrants
26/06/2018
C’est sur les migrants, surtout, que la visite de Macron au Vatican, plutôt réussie, a fait avancer les choses. D’un côté, le chef de l’Etat a abandonné l'attitude timorée qu'il avait eue dans l’affaire de l’Aquarius. De l’autre, le pape François est affolé de voir les très catholiques Pologne, Autriche et Italie se donner des dirigeants extrémistes hostiles à toute immigration. Les deux hommes cherchent un même point d’équilibre, au nom du bien commun, entre accueillir les pauvres gens… et ne pas déstabiliser les nations européennes. La question étant : est-il encore imaginable que tous les Européens s’accordent sur ce point d’équilibre introuvable ?
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Il y a bien longtemps que le point d’équilibre a été dépassé, tout s’agrave sans cesse depuis plus de 50 ans et s’agravera toujours plus encore, jusqu’aux conflits destructeurs et génocides majeurs. Et en attendant la grande majorité des deux populations souffre, c’est perdant-perdant, et profondément. Le Saint Père est dans son rôle, et c’est normal. Macron est perdu, il n’a pas le bon sens humain, ni la clairvoyance ni le courage politiques des dirigeants polonais, autrichiens et italiens.
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