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09/01/2010

Seguin était un cas

philippe-seguin.jpgPourquoi cette unanimité autour de feu Philippe Seguin ? Parce que cet homme intimidant et colérique n’était pas formaté comme les autres politiques. C’était même un cas. Plus sévère avec ses amis qu’avec ses adversaires, honnête jusqu’à abandonner ses propres troupes en pleine campagne électorale, capable d’alliances suicidaires, façon Pasqua ou Chevènement, Seguin le provocateur plaisait à gauche et à droite : à gauche parce qu’il tirait contre son camp comme personne, demandez à Delanoë ; à droite parce qu’avec un caractère aussi insupportable, il n’était pas présidentiable. Profondément pessimiste et désabusé, il avait cette formule désespérante qui lui va assez bien : "Le pouvoir, c’est une lutte permanente contre l’impuissance".

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