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22/02/2016

Les grues qui rassurent

Grues2015-0.jpgFichu réchauffement climatique ! Perturbées, les grues cendrées ont hésité tout l’hiver, on en a même vu tourner en rond au-dessus de l’Yonne ou de la Lorraine début janvier ! Cette fois, elles ont décidé que cela commençait à bien faire, et ont quitté massivement l’Algérie ou l’Andalousie pour repartir vers les rives de la Baltique en survolant, pour beaucoup d’entre elles, la Puisaye verdoyante. Le spectacle de ces gros oiseaux capables de franchir 2.500 km d'une traite, facilement repérables à leur "grrrou" audible à deux ou trois kilomètres, et qui volent en formation solidaire est à la fois émouvant et... rassurant. Vive les grues !

10:28 Publié dans Blog | Tags : grues, puisaye, printemps | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

13/02/2015

Un petit peu d'espérance

primv.JPGBon, on ne va pas en faire un plat, d’autant que c’est chaque année la même chose, mais quand même : cette tige de forsythia poussée en quelques heures qui vient frapper à ma vitre, ces dizaines d’oiseaux qui gazouillent soudain comme des fous dans le buisson d’en face, cette première touffe de primevères mauves apparue hier au pied du weigelia, ces bourgeons rosés qui s’ouvrent timidement dans le cognassier du Japon, et ce quelque chose dans l’air qui fait qu’on respire autrement... L'info mérite d'être vérifiée, bien sûr, mais, ne serait-ce pas le signe qu’une fois encore, on a raison de croire en un monde meilleur ?

10:58 Publié dans Blog | Tags : printemps, espérance, jardin | Lien permanent | Commentaires (3) |  Facebook |

05/02/2013

Courage, les amis !

 Jonquil.JPGOn n’est pas sortis de l’auberge. Les pluies de février cassent le moral. On redoute encore la neige et le verglas. Le vent est mauvais, la terre est saturée d’eau, le bois est mouillé. On ne peut ni brûler les feuilles mortes ni tailler les fruitiers. Les arbres s’agitent, les animaux sont nerveux, les hommes aussi – et pas seulement à l’Assemblée nationale. Le temps n’est pas au dialogue. Et soudain, là, sous le prunus, une petite tige verte (photo), puis une autre : ce sont des têtes de jonquilles qui se pointent, au cas où le printemps serait en avance. On dirait un vers de Verlaine : "L’espoir luit comme un brin de paille dans l’étable". Courage, les amis ! La vie, c'est devant !