13/07/2006
Le pardon des offenses
Le pardon des offenses, qu’on le veuille ou non, fait partie de la culture européenne. Si le petit Zinédine était allé au catéchisme, à la Castellane, il n’aurait peut-être pas répondu à la violence par la violence. "Le coupable, c’est celui qui provoque", a-t-il dit hier soir. Ben non, Zizou. Sauf à donner à penser à des millions de gamins que pour de vagues raisons d’honneur familial, on peut se faire des paquets de thunes en balançant des coups de boule impunis devant la terre entière...
Il est vrai qu’hier, Zidane pouvait opérer le plus beau retourné de sa carrière. Il lui suffisait de révéler que Materazzi l’avait traité de "sale arabe". Ou d’ "enculé de musulman". Toute la planète aurait changé de pied. L’Italien aurait nié, mais on ne l’aurait pas cru. Médias et sponsors en auraient rajouté dans l’opprobre. Zizou, nouveau Dreyfus, serait redevenu un héros. Pour l’éternité.
Il ne l’a pas fait. Rien que pour cela, il lui sera beaucoup pardonné.
10:10 | Tags : football, Zidane, banlieues | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
Commentaires
Encore une fois, le Zizou n'est pas très bon "dircom"... et il en est encore plus génial malgré lui ! Il fait tt ce qu'il ne faut pas faire, du coup de boule au silence sur l'insulte. C'est fou. C'est un vrai êtr humain. Peut-être que si les politiques étaient moins stratèges et plus humains, leur image, comme celle de Zizou, ne s'en porterait que mieux...
Écrit par : Gatsby le magnifique | 13/07/2006
Et si Zizou (musulman) avait mieux lu le Coran, il aurait su que "Dieu est amour". Il aurait embrassé le Materazzi.
Écrit par : The Old Man | 13/07/2006
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