06/12/2006
Opus Dei, le retour !
Il y a des sujets sur lesquels les journalistes écrivent plus de bêtises que d’autres. Ainsi sur l’Opus Dei. La sympathique Gazette de la Côte d’Or, ce mois-ci, consacre sa "une" et quatre pages sur cette organisation "trouble" (brrr !), non sans citer abondamment l’ineffable Christian Terras, le catho lyonnais spécialisé dans les dénonciations de cathos, qui explique que Jean-Paul II a promu l’Opus Dei parce qu’il "cherchait des gros bras, financièrement parlant" (sic) et que si Benoît XVI a été élu pape, "c’est grâce à l’Opus Dei" (re-sic). Selon le délateur lyonnais, l’ Œuvre peut compter sur des tas de gens comme Claude Bébéar ou Louis Schweitzer pour l’aider dans sa conquête du pouvoir. Bigre.
Au passage, le journal révèle le nombre de personnes appartenant à l’Opus Dei dans le département de la Côte d'Or : 3. Vous avez bien lu : 3.
Sauve qui peut.
23:55 | Tags : religion, christianisme | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
Commentaires
Cher Bernard,
C'est le côté très néfaste et idiot du "Da Vinci Code". Si la Côte d'Or est désormais infiltrée par l'Opus Dei, où allons-nous trouver refuge ? Tout cela est ridicule.
Moi l'athée, le début du pontificat de Benoît XVI m'intéresse beaucoup. J'ai l'impression que ce pontife actuel peut redonner au catholicisme une dimension spirituelle profonde que Jean-Paul II avait négligée au profit de son rôle historique (le combat contre le totalitarisme communiste, par exemple) en utlisant son charisme médiatique.
Je pense que Benoît XVI est tourné tout entier vers la spiritualité et le mystère de la foi. Moi l'athée, c'est cela qui m'interroge. La foi, c'est le boulot du pape. Qu'il me remette en cause sur ce terrain-là. C'est là où se situe sa mission.
Finalement, la religion-spectacle a ses limites.
C'est la vieille maxime : "Nixon goes to China" que les Américains connaissent bien. Le président américain le plus conservateur et le plus anti-communiste a été le premier à nouer des liens avec la Chine Rouge et à rencontrer Mao à Pékin.
Benoît XVI, le pape allemand, va nous surprendre, avec plus de subtilité que son prédécesseur. On le dit "conservateur". Cet adjectif n'a pas de sens dans ce contexte-là.
Etonnez-moi, Benoît. C'est ce que chantait Françoise Hardy en 1968. J'ai l'impression que ce Benoît-là n'a pas fini de nous étonner.
Écrit par : Jérôme Godefroy | 07/12/2006
Les commentaires sont fermés.