11/05/2007
Sale temps pour la presse
Le FN, le PCF, les écolos, les éléphants : le paysage politique après l’élection de 2007 est jonché de cadavres. Mais les grands perdants de cette présidentielle, ce sont les journalistes : asphyxiés par les sondages en cascade, distancés dans l’info par l’internet, ringardisés par les "blogueurs", interdits d’antenne en cas de collusion présumée, transformés en passeurs de plats dans les grands débats télévisés, pris pour des porte-micros par les dircoms du Segoland ou du Sarkoland, hués par les manifestants de la gare du Nord, traités de carpettes ou de godillots par la plupart des candidats, accusés d'obéir aux ordres de leurs "commanditaires", les journalistes - pour la plupart d’entre eux - ont couvert l’événement au sprint et derrière un écran, c’est-à-dire sans avoir le temps de réfléchir et coupés de la réalité sociale ! Sale temps pour la presse…
16:26 | Tags : politique, presse | Lien permanent | Commentaires (3) | Facebook |
Commentaires
Je pense que les journalistes devraient imaginer de nouvelles formes de mise en valeur de leur métiers et de leur compétences.
Par exemple lorsque le journal qui les emploie publie leurs article sur les médias de l'Internet avec ma possibilité de commentaires, une synthèse des commentaires les plus pertinents, voire des "pétiptes" serait utile ?
Car au final à qui bénéficie la gestion de cette accumulation de connaissances ( "knoledge management" qu'il sident en anglais) ?
Le WWC, instance qui conçoit "l'universelle aragne" avait inventé de concept be "Web ontology" ou "ontologie du Web" ...
Écrit par : Le bouffon | 11/05/2007
Sale temps pour une mauvaise presse ! c'est tout, mais une presse de qualité ne se porte pas trop mal.
Il est grand temps que certains débarassent le plancher, quand on voit le niveau réel d'un PPDA tout proche de zéro (ndlr: les commentaires lors de la passation de pouvoir entre les présidents Chirac et Sarkozy et lors du soir de l'élection du 6 mai), on se dit que certains ont depuis trop longtemps bénéficié de soutiens, de protections totalement injustifiés. Vous êtes nuls, Monsieur ou Madame (je pense ici à Audrey Pulvar qui ne doit son maintien probablement qu'au seul fait de permettre de représenter une minorité visible de notre chère Républque), eh bien dehors, laissez la place à plus jeune ou plus vieux mais surtout à plus compétent(e) !
On rêve d'un peu de ménage dans la presse audiovisuelle et dans les animateurs (style Ruquier, Ardisson, Pascale Clark and co) à la manière de ce qu'a fait monsieur Mitt'rand quand il a pris le pouvoir. Mais je crains que Nicolas Sarkozy et surtout l'UMP ne mesure pas encore bien l'impact désastreux à long terme qu'ont ces serviteurs zélés de la Propaganda Staffel dans la préservation des méthodes et des idées de Mai 68 et plus largement celles issues de théories politiques funestes que furent le marxisme, le maoisme, le trotskysme et tout le courant libertaire-anarchiste (version CNT ou SUD).
Enfin, nous verrons bien.
Écrit par : okmonkey75 | 17/05/2007
Dès 1999, Henri Mendras nous proposait de réflechir à l'évolution d'un modéle sociétal sous la forme d'une nébuleuse la quelle des groupes aux contours plus flou évoluent, se développent ou diminuent.”
Un premier groupe :
- 2% pour l'élite , pouvoir, savoir, et finances,
- 0% pour un groupe hétéroclite réunissant les spécialistes des technologies de pointe, ceux qui ont les clefs du monde de demain.
Un second groupe :
-58 % de pauvres et classes populaires ouvriers et employés,
-25 % de cadres, petits moyens et grands,
-15 % d'indépendants, agriculteurs, commerçants, artisans, professions libérales
En 2008, il convient de constater que ces deux groupes ont constitué de nouveaux réseaux qui s’entremêlent et s’interpénètrent, une structure en noeuds, et non plus en couches, qu’il n’est plus possible de comprendre en la regardant d’en haut, ce que s’obstinent à faire la plupart des hommes politiques.”
Le modèle à quatre temps peut s'appliquer à chacun des groupes identifiés par Mendras, notamment celui des journalistes.
Nicolas Sarkozy avait compris cette évolution avant tous les autres, il a consruit un TGV;
François Bayrou a tenté le pari risqué de prendre un train de type TER en marche;
Ségolène Royal a fait ce qu'elle à pu;
D'autres sont restés à quai.
Écrit par : Le bouffon | 19/05/2007
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