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16/05/2007

La pythie de la blogosphère

Une des vidéos les plus hilarantes qui circule actuellement sur le net, c’est l’interview de l’éditeur-chroniqueur Guy Birenbaum, une des vedettes autoproclamées de la blogosphère, livrant ses pronostics pour les élections présidentielles du printemps 2007 :
"Sarkozy à 30 % ? Cela n’existe pas, c’est impossible, l’histoire électorale est claire ! (…) Royal et Sarkozy totalisant 60 % des voix ? Ceux qui le disent ont pété les boulons ! (…) Je suis un des plus vieux spécialistes de Le Pen, et je peux vous le dire : en aucun cas, vous m’entendez, en aucun cas il ne sera en dessous de son score du 21 avril ! (…) Et n’oubliez pas certains petits candidats [il cite Villiers, Dupont-Aignan et Nihous] qui feront quasiment 5 % des voix !..."
Encore, encore ! Merci, Guy ! C’est bon de rire un peu…

Commentaires

De quoi faire une note si j'en avais le temps et surtout le talent !
...
Un extrait des propos de Dominique Wolton relatif au rôle de la presse aujourd'hui !


Il y est question de la perte de crédibilité qui frappe aujourd'hui la presse, du résultat des liens qu'entretient la hiérarchie médiatique, l'élite de ce métier en quelque sorte, de charte de déontologie qui garantisse au lecteur l'honnêteté de l'information diffusée, du reste de la classe moyenne journalistique, beaucoup plus consciente de l'importance des libertés et du pluralisme.


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"La presse doit rester un contre-pouvoir" par Dominique Wolton

I- Dans les démocraties médiatisées, chacun doit rester à sa place :

les médias dans leur rôle d'informer, d'enquêter et de critiquer, les entreprises dans celui de productrice d'économie et les politiques dans leur devoir de représenter les citoyens.

La presse doit, plus que jamais, rester un contre-pouvoir et ne pas tenter de s'ériger en quatrième pouvoir.

Son rôle n'est pas de faire de la politique mais d'informer et de commenter.

Il est également nécessaire que la presse s'engage, dans son ensemble, sur une charte de déontologie qui garantisse au lecteur l'honnêteté de l'information diffusée.

L'honnêteté et non l'objectivité, qui est impossible.

II- Reste un problème :

la perte de crédibilité qui frappe aujourd'hui la presse.

Elle est aussi le résultat des liens qu'entretient la hiérarchie médiatique, l'élite de ce métier en quelque sorte, avec les pouvoirs.

On ne voit plus que cette minorité et non plus le reste de la classe moyenne journalistique, renforçant une perception discutable de ce métier dans les opinions publiques.

Résultat d'autant plus paradoxal que la culture journalistique est aujourd'hui beaucoup plus consciente de l'importance des libertés et du pluralisme.

Défendre la liberté d'expression dans un monde ouvert, saturé de médias et de pressions, est un combat qui est loin d'être terminé.

Une bataille qui n'est jamais vraiment gagnée.

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La totalité de l'article du Journal du Dimanche du 20 mai 2007:

http://www.lejdd.fr/cmc/chroniques/200720/a-noslecteurs_20914.html

Écrit par : Le bouffon | 20/05/2007

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