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24/10/2007

Lettre d'Espagne

Dimanche, à Rome, le pape béatifiera 498 martyrs espagnols assassinés dans des conditions épouvantables entre 1934 et 1937, au début de la guerre civile. J’entends déjà le tollé : pourquoi réveiller les vieux démons ? Et les victimes des franquistes ? Comme si le devoir de mémoire était réservé à certaines causes politiquement correctes, mais pas à une Eglise qui a vu massacrer sauvagement, en quelques semaines, 6.000 prêtres et religieux – excusez du peu ! Benoît XVI, il est vrai, n’est pas un communiquant : il aurait dû exhumer la lettre d’un jeune séminariste encerclé en 1936 dans son presbytère par des milices anarchistes : "Ma petite maman chérie, ma vie a été courte, je n'ai aucun regret, si ce n'est de vous quitter tous. Je vais mourir, promets-moi d'être courageuse…"

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