28/04/2008
La fin des "salons du livre"
Un par un, les "salons du livre" de ma région sombrent dans l’atonie. Hier, c’était le tour d’Autun, dans le Morvan. Dimanche dernier, c’était le salon de Sens. "Venez armé, aurait pu dire Victor Hugo : l’endroit est désert !" De moins en moins de public, de moins en moins d’auteurs - à part les professionnels du genre : Zappy Max, Maurice Joffo, André Gaillard, Nadine de Rotchild et quelques autres figures sympathiques, qui sont à la littérature ce que Nicoletta est au hip-hop et Pierre Tchernia à la télévision numérique. Manque de professionnalisme, manque de communication, manque d’ambition : de Dijon à Tonnerre, de Nevers à Monéteau, de gentils retraités reconduisent chaque année le train-train bénévole et poussiéreux d’une activité en déliquescence. Dans une indifférence générale qui tourne au tragique.
12:30 | Tags : livre, littérature, Bourgogne | Lien permanent | Commentaires (3) | 
Facebook |
Commentaires
sur internet respublica 402 du 01 12 2005 (émule d"édouard Herriot ?) édouard boeglin cite ainsi pierre loxe (néo'socialiste?)affirmant que le statut "alsacien-mosellan" en matière des cultes était un exemple pour la france "entiére" cout annuel 37 millions d'euros ! auxquels il faut ajouter la rénumération récente de la curaille "musulmane" implantée dans cette région "bénie des dieux"! L'Islam qui n'est sous le ""joug"" de la puissante mafia Vaticane va profiter de cette (merveilleuse)aubaine pour exiger les mèmes "privilèges" pour toutes ses mosquées et "nouvelles "chambres de prières qui ""foisonnent " dans notre (chère)Raie'publique avec la "bénédiction" de notre nouveau chanoine de latran star! pardon(Tsar)des religions Nicolas Premier!!!( c.q.f.d.?) pauvre la "gauche plurielle?" aprés "Amen"depuis (1918)désormais? ""Inch""Allah"" cordialement
Écrit par : chantoux | 29/04/2008
V/note du 13 avril:
« En Bourgogne, les premières impressions ne sont pas rassurantes : libraires, auteurs et éditeurs sentent bien que la chose écrite, le livre, la littérature figurent tout en bas de la liste des priorités des responsables politiques locaux. »
V/note du 3 avril:
« Ce matin, réunion du Centre Régional du Livre (CRL) de Bourgogne. Deux Frances se rencontrent : celle des fonctionnaires, au sens large, qui s'interrogent sur les subventions qu'ils auront à gérer en 2009 ; et celle des professionnels du livre, libraires et éditeurs, qui se demandent s'ils existeront encore en 2009. Un mur les sépare : les collectivités publiques, c'est connu, n'ont pas le droit de subventionner des entreprises privées. »
Je ne comprends pas .
Page 13 de la revue du Conseil Régional de Franche-Comté « Franche-Comté MAG »(*) N°8 de mars-avril 2008 ,je lis ce filet:
----------------
« Valorisation du livre. La Région accorde au Centre régional du livre une aide de 90.000 Euros qui permettra de soutenir l’édition,la librairie et la vie littéraire en Franche-Comté.Cinq actions collectives seront développées en 2008,de l’aide à la professionnalisation des libraires et éditeurs,à la diffusion de l’édition régionale,grâce aux salons,en passant par des campagnes de promotion et d’animation de la librairie »
---------------
Cette information ne serait que du vent ? Ou alors les socialistes de Franche-Comté seraient plus gentils que leurs voisins bourguignons?
Aider à la « professionnalisation des libraires et éditeurs » pour des socialistes cela veut dire quoi? Ce serait pas,par hasard, leur faire suivre des stages de « formation »? Comme il en existe pour les jeunes paysans ,où ceux-ci doivent pendant une journée discuter avec l’animateur des raisons qui les ont conduit à choisir ce métier!
(*) Ce magazine est distribué gratuitement dans toutes les boites aux lettres.
Écrit par : dab | 30/04/2008
J'habite à 30 minutes d'Autun et, je n'ai pas vu venir le salon.
Pas de pub pour l'annoncer, donc pas de public. Sur le manque de communication, je vous rejoins. Nulle. Un déraillement... Quant à la suite, il faut sans doute garder
le moral!
Écrit par : ophelie grevet-soutra | 10/05/2008
Les commentaires sont fermés.