15/07/2008
Ma première lettre de délation
Je ne voulais pas y croire, pensant, évidemment, que ces moeurs-là étaient révolus. Eh bien, à Dijon, cela se pratique encore. On m’a transmis, de deux sources, une lettre me dénonçant aux autorités locales pour les opinions "scandaleuses" que j’exprime dans les journaux et sur ce blog, exigeant, tenez-vous bien, mon exclusion du conseil d’administration du Centre régional du Livre (CRL). Je vous jure que c’est vrai. Il paraît que l’auteur du poulet, un ancien journaliste à la retraite boycotté par tous les professionnels du livre de la région, n’a pas supporté d’avoir été rejeté et humilié aux élections dudit CRL (1 voix pour lui, 26 voix contre, c’est un peu dur, en effet). Alors il balance, il éructe, il vitupère, il dénonce, il venime contre le monde entier. J’ai encadré le document : c’est ma première lettre de délation !
16:26 | Tags : dijon, bourgogne | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
Commentaires
Cher Bernard,
Ton délateur semble aigri par la non reconnaissance de ses talents. Mais peut-être cumule-t-il d'autres rancoeurs ?
Il se sent peut-être persécuté par toi s'il est parent d'un cheminot qui squatte les TGV en 1ère classe et/ou s'il est un peu socialo sur les bords ou, pire, fan de Ségo. A moins qu'il n'ait jamais eu l'occasion de déjeuner chez Dominique Loiseau ?
Bref, beaucoup de sources possibles de mauvaise humeur.
Tiens bon Bernard ! Assume !
Écrit par : Jean-Stéphane | 16/07/2008
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