06/12/2013
Santo subito !
Santo subito ! Le déferlement de louanges qui salue la mort de ce personnage magnifique qu’était Mandela est légitime. Encore les médias passent-ils un peu vite sur trois choses : 1) Mandela était chrétien, de confession méthodiste, et n’avait jamais renié sa foi. 2) La "réconciliation" post-apartheid n’aurait jamais été possible sans son interlocuteur blanc Frederik de Klerk, co-prix Nobel de la paix. 3) Mandela, naguère considéré comme un "terroriste" par les Occidentaux (y compris Amnesty International), n’aurait pas eu le même destin sans la chute du Mur de Berlin : une pensée pour Walesa, Soljenitsyne, Sakharov et quelques autres…
10:28 Publié dans Blog | Tags : mandela | Lien permanent | Commentaires (1) | 
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Commentaires
Vous avez parfaitement raison!
On ne parle jamais de de Klerk, qui a eu le courage de tirer les conséquences de sa constatation que l'Apartheid était condamné, en faisant confiance à Mandela.
On ne parle pas non plus des erreurs de Mandela, comme ses amitiés sulfureuses avec des tyrans épouvantables comme Mugabe et Castro.
Et enfin, on ne parle surtout pas de la catastrophe qui s'en vient: l'orientation de plus en plus dictatoriale de l'ANC, dont le président actuel ne fait pas mystère de son admiration pour Mugabe.
Mandela, RIP.
Écrit par : Emmanuel Didier | 07/12/2013
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