Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

11/04/2017

Deux poids, deux mesures

canard-enchaine.jpgJe ne crois pas aux complots médiatiques. Je remarque seulement qu’aucun media, depuis janvier, n’a trouvé intéressant d’enquêter sur le travail – fictif ou non – de la femme de Nicolas Dupont-Aignan, qui est son assistante parlementaire depuis 1997. Ou sur l’étrange embauche – légale ou arrangée – de la fille de Jean-Luc Mélenchon, sénateur de l'Essonne, au conseil général de l’Essonne en 2009. En revanche, jusqu’au bout, tous les medias auront relayé sans barguigner la moindre info vérifiée ou non concernant Fillon : hier encore, 13 jours avant le scrutin, Mediapart a "découvert" une info vacharde sur Pénélope qui date de 1982 et qu’aucun journaliste, dites donc, n’avait sortie en trente-cinq ans !

16:11 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (10) |  Facebook |

Commentaires

Toutes ces affaires sont nauséabondes Dans 15 jours il faudra trancher pour un choix de civilisation...
Le monde politique s'est coupé d'une partie du peuple: abandon des territoires ruraux, fermeture des services publics, augmentation massives des grandes surfaces au détriment du petit commerce, déserté les centres villes et bourgs, labourages et pâturages ne sont plus les deux mamelles de La France. Qui à l'école se rappelle de Sully.
Qui a fait l'Europe? Tous ces énarques qui veulent démolir notre pays en ne pensant qu'à leur fauteuil. Je soutiens Fillon pour son courage.

Écrit par : Paillard | 11/04/2017

Soutien à Fillon

Écrit par : Hplanson | 11/04/2017

Pour la fille de Mélenchon, il s'agit de calomnie, elle l'a elle-même démentie: Voici l’intégralité du texte posté par Maryline Camille Mélenchon, jeudi 23 mars, intitulé « Ma réponse aux attaques ignobles ».

« Je suis contrainte, par cette voie, de réagir à une attaque ignoble dont j’ai été l’objet. Ces mots seront les premiers et les derniers publiés à ce sujet. En effet, l’affaire est devant la Justice. J’ai été autorisée, par une Ordonnance d’un juge au TGI de Paris, à assigner Christian Schoettl en « référé d’heure à heure » pour diffamation. C’est une procédure exceptionnelle, prévue pour les cas où le préjudice est grave et imminent. La démarche a pour objet de faire cesser un trouble manifestement illicite.

Dans une vidéo que M. Schoettl a publiée sur son compte YouTube spécialement créé à cet effet puis dans une interview au site Capital, le Maire de Janvry (Essonne) me traîne dans la boue en m’associant à l’affaire Fillon et en m’accusant de bénéficier de népotisme. C’est clairement fait pour me déshonorer, ainsi que mon père, je ne suis pas dupe. Et c'est d'autant plus insupportable de la part d'un élu qui s'est fait remplacer par son fils dans son siège de conseiller général après avoir été condamné à un an d'inéligibilité par le Conseil d'Etat.

L’idée que j’aie pu bénéficier de privilèges dus à la personnalité de mon père m’est proprement insupportable. Les préjugés ont la vie dure, mon nom m’a plus souvent fermé des portes qu’il m’en a ouvert, d’autant que je n’ai jamais cherché à tirer profit de ce nom. Je suis fonctionnaire territoriale. J’ai passé le concours d’adjoint administratif (catégorie C) dans les mêmes conditions que les autres candidats et, évidemment, Jean-Luc n’avait aucun pouvoir sur ma réussite ou non au concours.

M. Schoettl affirme que j’ai déménagé de Lyon à l’Ile-de-France parce que j’avais perdu «lamentablement » une élection. C'est totalement faux. En réalité j’ai été élue aux municipales de 2008 et contrainte de démissionner en 2009. Je voulais revenir chez moi en Essonne car le père de mon enfant de 18 mois s’y trouvait et que notre famille était éclatée par la distance.

J’ai été recrutée au Conseil général par voie de mutation selon les régles normales de la fonction publique territoriale. Dès mon recrutement M. Schoettl avait pourtant indiqué dans une note de blog le numéro du standard du département en demandant à ses lecteurs d’appeler pour se faire expliquer les missions qui étaient les miennes à l’époque. J’étais donc allé voir la standardiste pour m’excuser par avance auprès d’elle des appels supplémentaires à venir qu’elle devrait me transférer afin que je puisse renseigner les curieux sur mes missions. Il n’y en eut pas un, mais passons. M. Schoettl sait très bien, également, qu’au moment de ma mutation, Jean-Luc n’est plus élu au Conseil général depuis plus de 5 ans et qu’il a déjà quitté le PS qui gère cette collectivité.

Je récapitule. En novembre 2009, après avoir envoyé des lettres de candidatures spontanées dans plusieurs communes, et avoir échangé avec plusieurs anciens collègues, je suis reçue pour un entretien d’embauche sur un poste administratif au Conseil départemental de l’Essonne. L’entretien se passe bien et je suis recrutée au 1er décembre 2009 par voie de mutation puisque c’est la règle pour les fonctionnaires titulaires de la fonction publique territoriale. Au 1er décembre donc, je quitte les effectifs de la Région Rhone-Alpes pour intégrer ceux du Département de l’Essonne. Comme c’est la règle, je suis rémunérée conformément à mon grade : 1 300 €.

En 2010 je réussis l’examen professionnel de Rédacteur (catégorie B).

Fin 2012, mon compagnon et moi avons l’envie de prendre l’air et reconstruire autre chose ailleurs. Cette fois c’est le Jura qui nous attire. Pendant l’année 2013, je vais postuler sur 9 postes différents, et participer à au moins 4 entretiens d’embauche avant finalement de décrocher un poste au sein du Conseil départemental du Jura. J’ai donc quitté les effectifs du conseil départemental de l’Essonne et intégré par voie de mutation les effectifs du Conseil départemental du Jura.

J’ai la chance d’avoir appris très jeune à cloisonner mes activités. Aussi, la couleur politique de mon employeur ne m’empêche pas de donner le meilleur de moi-même. Je travaille pour l’intérêt général, au service du public. Je sais d’expérience que quels que soient mes efforts à ne devoir rien à personne je ne peux pas lutter contre la force des préjugés. Je ne suis ni présidente de l’EPHAD, ni sur un emploi fictif à forte rémunération. Je suis rédacteur de la FTP, je gagne 1600€ net par mois, je bénéficie d'un 13e mois, j’ai 23 jours de RTT, 27 jours de congés et une conscience professionnelle développée. Hormis mon compte Facebook, je ne participe pas à la vie publique. Je m’applique dans mes engagements personnels, professionnels et militants.

Écrit par : Jean | 11/04/2017

Merci Jean pour cette lettre. Je m'apprêtais à la publier aussi. ( meme si je ne suis pas melenchoniste.)

Écrit par : Brigitte Papleux | 12/04/2017

Quant à la femme de Dupont-Aignan, elle travaille elle. Personne ne peut croire que madame Fillon a travaillé pour son mari, ou alors à la marge. Mais laissons faire la justice.

Écrit par : Jean | 11/04/2017

Moralité : Il vaut mieux épouser sa secrétaire qui travaille que d'essayer de faire travailler son épouse.

Écrit par : Pierre-Michel | 11/04/2017

"Personne ne peut croire que madame Fillon a travaillé pour son mari "... Ah bon?!
Par contre que la fille de Mélenchon ait été pistonnée par son père, personne ne peut le croire non plus... Ah bon ?!

Écrit par : Baobab | 11/04/2017

@Baobab, relisez le texte de la fille de Mélenchon.

Écrit par : jean | 12/04/2017

Melanchon et Dupont Aignan ont le même défenseur ....bizarre !

Écrit par : Francine | 12/04/2017

@jean
Pourquoi? Il a valeur de vérité ? Comme tout ce qu'affirme son burlesque de père

Écrit par : Baobab | 12/04/2017

Les commentaires sont fermés.