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16/04/2007

Adieu à René Rémond

René Rémond était un maître. En histoire et en tolérance. En engagement chrétien et en ouverture aux autres. Comme beaucoup, je l’ai eu comme prof à Sciences Po, mais j’ai eu la chance de le côtoyer souvent, de colloques en salons du livre, de plateaux télé en cénacles cathos, des colonnes de La Croix à ma très modeste Histoire illustrée de la Droite française, qui lui devait beaucoup, naturellement. Nous étions devenus sinon amis – je n'ose dire le mot – au moins complices. En 2001, quand un groupe d’ex-giscardiens m’avait demandé de monter un colloque au Sénat sur le septennat de VGE, j’étais allé trouver René Rémond et il avait aussitôt accepté de prendre la présidence du barnum. Avec une simplicité exemplaire, une culture inépuisable, une curiosité touchante et une véritable gourmandise pour toute nouvelle aventure mêlant l’histoire et la politique.