Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

09/07/2006

Trieste, une leçon de science po

A tous ceux qui se fichent de la politique, je conseille d’aller visiter Trieste. Cette cité qui ressemble un peu à Marseille tint sa richesse de ce qu’elle fut naguère le seul port austro-hongrois sur la Méditerranée, ouverte à tous les vents européens. A la chute de l’empire, les irrédentistes (autonomistes) italiens la réduisirent au statut de ville frontière : fin de la prospérité. Au temps du communisme, elle fut acculée à la muraille infranchissable qui isolait l’Europe de l’est de l’Europe de l’ouest : quatre décennies d'étouffement. Après le démembrement de la Yougoslavie, l’entrée de la Slovénie voisine dans l’Union européenne lui valut un retour aux échanges et au développement.
Depuis deux ans, Trieste est à nouveau une ville ouverte aux camions, aux bateaux, aux touristes, aux artistes, aux jeunes venus de tous les horizons. Cela se voit à l’œil nu. Comme une leçon de science politique à la portée du premier vacancier venu.

Les commentaires sont fermés.