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04/11/2008

Ce soir, sur France 2...

C’était en 1998. Je travaillais pour les éditions JC Lattès. Un copain du Fig Mag m’avait présenté un diplomate en poste à Sofia qui passait son temps libre – en Bulgarie, vous pensez – à écrire des histoires policières dans le Paris de 1751, dont il connaissait le moindre pavé. J’ai lu les premiers manuscrits de cet homme discret, passionné, délicieux. Nous en avons beaucoup parlé – ah, cet équilibre introuvable entre l’exactitude et le romanesque ! Je l’ai proposé au comité de lecture, chez Lattès, sans imaginer que l’ami Jean-François Parot, aujourd'hui ambassadeur, publierait une dizaine de polars à succès et serait, dix ans plus tard, adapté à la télévision. Elle est pas belle, la vie ? Ne ratez pas ce soir, sur France 2, les aventures du commissaire Nicolas Le Floch !

Commentaires

Fidèle lecteur depuis les débuts en collection 10/18 grands détectives, j'ai vraiment beaucoup apprécié les deux épisodes sur France 2 (dommage quand même que l'ordre des romans n'a pas été respecté, blancs manteaux d'abord et ventre de plomb ensuite).

J'ai fait la pub auprès des collègues pendant une semaine.

Quel niveau de langage ! Quelle beauté que cette langue française bien parlée ! Fiers d'être français nous pouvons être.
UN GRAND MERCI à Monsieur PAROT et à tous ceux qui ont permis que cette géniale inspiration ou imagination puisse s'exprimer, aux premiers rangs desquels figurent nos aïeux de la Grande Histoire.

En regardant le second épisode diffusé, je finissais le dernier tome paru, "le sang des farines". Comment ne pas y voir des ressemblances troublantes avaec les temps que nous vivons ? 1775 - ou 2008, des peuples qui grondent, des crises majeures. Je garde à l'esprit qu'il s'agit d'une romance, mais bon...

Il y a dans ce tome une phrase sur le cycle régulier des crises dans la France de la monarchie de droit divin, tous les 7 ans. les calculs amènent Le Floch vers 1789 mais ensuite...

Les révélations récentes sur les cagnottes ou le train de vie somptuaire (et indécent si ce n'est inadmissible) du Parlement (Sénat et Assemblée Nationale)- déjà fortement présent à l'époque et déjà un pouvoir qui se suffit à lui-même, et qui ne pense à l'époque qu'à la promotion des idéaux bourgeois contre l'essence de la France (royauté et respect du peuple) - la gestion déplorable de la décentralisation depuis 20 ans et les frasques de la présidence (Affaire Petrella, Bétancourt, Kadhafi...).

Toutes ces choses vues à la lumière de la royauté, de l'honneur, de l'engagement à défendre la justice, le Roi, la France font fortement douter de cette république finalement.

Je suis bien trop jeune pour avoir connu la IVe république mais ce que j'en ai appris à travers mes manuels de droit ne m'incline pas à penser que ce fut meilleur régime. Le seul qui tienne peut-être, est la IIIe ; mais dans la mesure où elle fut largement annonciatrice du désastre de 1914 - 1918, on ne peut qu'en douter aussi. Les hussards ne suffisent pas à combler la perte d'influence de l'Europe, son suicide démographique et financier.

Non le retour au primus inter pares, au dessus des partis aussi de façon non équivoque, la défense de la langue, du droit, de la foi, la justice et l'efficacité de la puissance publique. Tout cela sonne mieux que la gabegie actuelle maquillée par des torrents de com', de bons sentiments et de bons mots issus de la pensée unique et du renoncement aux valeurs de notre pays.

Les Etats-Unis en ces jours nous redonnent une bonne giffle, comme d'hab'. Ils se redresseront mais toujours contre l'Europe au plan international et fort de leur puissance intrinsèque, sur leurs valeurs.

Ne demande pas ce que l'Etat peut faire pour toi mais ce que tu peux faire pour lui...
same old sentence different days.

Écrit par : okmonkey75 | 08/11/2008

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