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17/02/2009

Actes gratuits

METRO.jpg Les journaux "gratuits" montrent la voie. Le quotidien Metro de Toronto, au Canada, pour résister à la récession, a pris une décision économique toute simple : il a viré ses journalistes, qu’il a remplacés par des stagiaires non payés. Le tort des journalistes, c’est d’être rétribués pour leur travail. Mal, mais c’est quand même trop pour ce "journal" qui offrira désormais à ses "lecteurs" des dépêches d’agences, des "articles" de stagiaires et des "contenus issus d’accord avec des partenaires". En français : du réchauffé et de la promo. On n’arrête pas le progrès.

Commentaires

C'est bien vrai ça, nombre de journalistes s'extasient sur la nécessaire - que dis-je sur l'indispensable "flexibilité" dans le monde du travail, ils nous expliquent que si on ne réalise pas de "gains de production" pour s'intégrer dans la mondialisation bienheureuse, on est du dernier ringard.

Mais ça ne vaut évidemment pas pour la profession de journaliste qui doit -elle - bénéficier évidemment de protections, de régimes dérogatoires, de "clauses de conscience" et tutti quanti.

Je suis évidemment scandalisé par la mesure de ce "journal". mais que des journalistes "libéraux" et inconditionnellement sarkozystes s'en émeuvent, ça me fait doucement rigoler...

Écrit par : benjamin | 21/02/2009

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