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14/03/2010

Jean Ferrat est mort

Jean Ferrat m’avait donné envie d’apprendre la guitare. La Montagne, Nuit et brouillard, Potemkine, Que serais-je sans toi, etc : je pourrais encore chanter nombre de ses chansons. C'était d'abord un poête et une voix. A part cela, il était engagé. Dans Un jeune Républicain indépendant, il brocardait les Jean-Pierre Raffarin, Marielle de Sarnez et autres Dominique Bussereau : ce n’était pas sa meilleure chanson. Ferrat était communiste pour de mauvaises raisons : enfant, il avait été sauvé de la déportation par une famille communiste ; serait-il devenu prêtre si ses sauveurs avaient été catholiques ? Il a d’ailleurs fini par désavouer Leonid Brejnev et Georges Marchais, tardivement mais sûrement. Qu’importe. On pardonne tout à un poète.

 

Commentaires

Même mort, Ferrat vous fait encore peur, ah ! je vous reconnais bien, vous et les autres dinosaures de votre espèces, il n’y a pas de mauvaises raisons d’être communiste, il n’y en a qu’une, celle de la révolte contre le pouvoir indécent en place depuis la nuit des temps qui n’a de cesse depuis toujours d’asservir l’être humain avec la complicité d’un pouvoir religieux qui a été créé par lui pour préserver les bonnes consciences et inventer un au-delà, seul échappatoire laissé aux pauvres gens en guise d’espoir final et qui n’a rien à voir avec Dieu !
Ce faux hommage ne vous grandit pas. Jean Ferrat ne chantait pas pour passer le temps et se moque bien du pardon que vous lui donné, à quel titre d’ailleurs ? Vous avez rejoins le troupeau des politiques qui veulent absolument faire un bon mot à cette occasion, il ne manque plus que d’Ormesson à la liste et La boucle est bouclée. Ayez au moins la décence de respecter le deuil d’une classe populaire que vous méprisez depuis toujours.
Cordialement,

Écrit par : Michel | 14/03/2010

J'ai bien voulu devenir écrivain parce que l'histoire de tic et tac que j'ai lue ne me plaisiat pas et je l'ai réécrite à six ans... Je ne suis pas pour autant devenu un rongeur amateur de noisette. J'ai ensuite été certain de vouloir l etre après une rencontre avec antoine blondin, je ne suis pas pour autant alcoolique et je déteste le sport.
Ce genre de considération est un peu étriqué,je pense que chacun est libre d'avoir ses opinions en fonction d'une démarche de réflexion.Et le fait de désavouer Marchais et Brejnev montre au moins qu'il était capable de repenser son histoire. Une chose qui, s'il avait été prêtre aurait été plus difficile.
Mais je pense que si Ferrat avait été curé cela aurait moins dérangé que communistes!

Ce qui m'amuse partout, dans les réactions, c'est cette difficulté qu'ont les gens à récupérer FErrat, grand poète, mais grand révolutionnaire et suffisament mature et intelligent pour que l'un ne puisse pas etre utilisé sans l'autre!
CE qui compte ce n'est pas ce qu'il pensait mais la façon dont toute sa vie il a su défendre ses positions, affrontant meme la censure pour être fidèle à lui même! Une grande leçon pour tous ceux qui pondent du passepartout!!!

Montand, ferré, Brel, Brassens, Ferrat,.... ah qu'il est difficile pour une clastre de se rendre compte que le mort redonne au peuple ceux qui l'ont servi. Ils appartiennent au peuple, avec les idées du peuple et lorsqu'ils meurent le peuple les pleure parce que le peuple les accepte dans leur intégralité sans chercher à les amputer de ce qui peut les déranger. Il faut avoir le gout des choses et non pas en permanence chercher ce qui peut être réutilisable.

Écrit par : Antoine GAVORY | 14/03/2010

Bonjour Michel.
"Les dinosaures de votre espèce", etc : pourquoi tout de suite l'insulte et l'aigreur ? Pourquoi ne pas admettre que la poésie et la chanson élèvent l'âme, unissent les coeurs, réduisent les diffférences ? Faire de Jean Ferrat un sujet d'amertume, un outil de revanche, une arme de classe ou un drapeau élimé, n'est-ce pas trahir le message, la beauté et, finalement, l'artiste lui-même ?
Sans rancune,
BL

Écrit par : B Lecomte | 14/03/2010

La "classe populaire",le "peuple" ,quel pourcentage dans les urnes?
Marchais ,les vacances chez Ceausescu,Brejnev, les chars à Prague...quelle prouesse à les désavouer!!!
Après "démarche de réflexion" mon opinion est toute faite.

Écrit par : dab | 14/03/2010

Son oeuvre magnifique était en symbiose totale avec ce qu'il était. Il aimait les chansons frondeuses. C'était un homme ouvert à tout, un militant de gauche, de ceux qui défendent un communisme pur. Il était resté fidèle à ses convictions et aux valeurs auxquelles il croyait

Écrit par : garoloo | 15/03/2010

Les commentaires sont fermés.