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12/06/2024

Adieu Françoise !

FH-1EFg.jpgEt soudain, comme un rayon de soleil dans un paysage d’hiver, dominant le détestable fracas des infâmes magouilles partisanes (à gauche) et des minables calculs électoralistes (à droite), l’image d’une femme formidable s'est imposée hier soir à tous les médias : la belle, la douce Françoise Hardy a tiré sa révérence, avec l’élégance et la discrétion dont elle fit preuve pendant soixante ans. Est-ce une autre France qui tire ainsi le rideau sur un chaos qui ne lui ressemble pas ?

16/08/2023

Voilà, au moins, une chanteuse engagée !

connema.jpgC’est la dernière actualité de ce mois d’août étouffant. Une jeune chanteuse à la mode, Juliette Armanet, a déclaré haut et fort qu’elle était "dégoûtée" (sic) par la chanson "Les lacs du Connemara" de Michel Sardou (écrite par Pierre Delanoe et Jacques Revaux), qu'elle trouve "immonde", "scoute", "sectaire" et "de droite". Bon sang, ça, c’est de l’engagement, façon Justine Triet au festival de Cannes, ou Corinne Masiero aux Césars. Allez, camarades, on monte au front de l’anticapitalisme et on crie bien fort, en regardant la caméra : "Sardou, caca !"

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25/05/2020

Nous lui devons beaucoup

mort-de-jean-loup-dabadie.jpgPourquoi sommes-nous si nombreux à pleurer Jean-Loup Dabadie comme on pleure un ami ? Parce que cet homme-là, pendant un demi-siècle, nous a élevés, émus, nourris, ravis avec des mots, des mots simples, des mots pleins de bienveillance, d’humour, de poésie et d’amitié. De La drague (G Bedos) à Femmes je vous aime (J Clerc), du Petit garçon (S Reggiani) à Maintenant je sais (J Gabin), de César et Rosalie (C Sautet) à Lettre à France (M Polnareff), nous avons tous en tête, au fond du cœur ou à fleur de peau des phrases, des rimes, des dialogues de ce magicien du langage qui a incarné notre époque bien davantage que beaucoup de stars. Et à qui nous devons beaucoup.  

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17/04/2020

Christophe in memoriam

christ.jpgAllez savoir pourquoi, cinquante-cinq ans après, je suis encore capable de chanter par cœur Aline ou Les Marionnettes qui n’étaient pas, franchement, des chefs d’œuvre ? Christophe n’était pas encore Christophe, il n’avait pas encore produit Les paradis perdus et Les mots bleus, et pourtant ce chanteur yé-yé n’était pas comme les autres. Sa voix, son tempo, sa couleur ? Bien sûr, depuis, il y a eu Julien Clerc, Michel Polnareff, Maxime Le Forestier et Francis Cabrel, mais Christophe, contrairement à tant d’autres, avait traversé le temps. Allez savoir pourquoi tel ou tel poète reste accroché à la mémoire d’un peuple. Comme Villon, comme Rimbaud…

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04/11/2019

Adieu à Marie Laforêt

8197.jpgLes chaines d’info ont mis du temps, hier, à se faire l’écho de la mort de Marie Laforêt. Sans doute les jeunes journalistes qui tenaient la barre en plein week-end de Toussaint ignoraient à quel point cette femme extraordinaire avait marqué la génération d’avant. Au cinéma (de Plein soleil à la Redevance du fantôme) ou à la radio (des Vendanges de l’amour à Ivan, Boris et moi), elle n’était pas une artiste comme les autres : ce grain de folie, ce charme fou, ce sourire en coin, cette distance subtile en faisait d’elle plus qu’une simple vedette : un mythe. Qui restera dans nos mémoires, contrairement à tant d’autres !

02/10/2018

Trop dommage. Trop d'hommages ?

aznavour.jpgOui, le décès d’Aznavour nous rend tristes. Non, il n’était pas le plus grand artiste de son époque. Il était un grand chanteur, mais il n’était pas au niveau de Brel, Bécaud ou Ferrat. Il était un poète, mais pas comparable à Brassens ou Ferré. Il en a fait des complexes pendant toute sa vie, et s’est vengé en vivant plus longtemps que tous ses rivaux ! En revanche, il était un fabuleux compositeur de chansons : il laisse, ancrés dans nos mémoires, plus de succès populaires qu’aucun de ses contemporains. Ce qui n’est pas un mince titre de gloire. De là à proposer de le faire entrer au Panthéon…

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28/01/2016

Renaud contre les médias

renaud.jpgRenaud revient. C’est une bonne nouvelle pour tous ceux qui aiment ses chansons, dont je suis. On lui pardonne tout, à ce gars-là. Y compris ses "colères" convenues et parfaitement injustes contre les journalistes, les médias, les photographes et les animateurs de toutes les émissions comme "Un jour, un destin" qui ont entretenu sa popularité et grâce auxquelles, ô miracle, il va vendre quelques millions de disques. Mais quand on est Renaud, on se doit de gueuler contre ces "trous du cul", ces "enfoirés" qui ont "bavé" et "déliré" sur lui, et qu’il rejette, bien sûr, dans le camp "du capitalisme et du profit". Il a bien du mérite, Renaud. C’est dur d’être aimé par des cons.

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08/06/2015

Ferrat, le top de la nostalgie

Ferrat.jpgJe ne rate aucune émission qui rappelle la mémoire, la voix, les mélodies, le sourire de Jean Ferrat. C’est pour chanter Nuit et brouillard que j’ai naguère appris à jouer de la guitare. Cet homme-là a incarné une époque où cathos et cocos croyaient qu’ils vivaient sur deux planètes différentes, jusqu'à ce que mai 68, Renaud et la mondialisation ringardisent les uns et les autres, les fêtes de village, le respect des vieux, l’amour de la montagne, le militantisme, les feux de camp, la communion solennelle et les quêtes du Premier mai. Explosé, le monde selon Ferrat ! Ma France est une magnifique ode à un passé révolu, où Antraigues ne connaissait ni femmes voilées ni éoliennes. Nostalgie, nostalgie…

23:05 Publié dans Blog | Tags : ferrat, nostalgie, france, chanson | Lien permanent | Commentaires (2) |  Facebook |

02/05/2010

Un cadeau d'anniversaire

Angremy.jpgLa disparition de Pierre-Jean Rémy m’émeut. J'aimais bien ce diplomate hors normes auquel je dois un souvenir très précis. C’était le 21 mars 1987, jour de son cinquantième anniversaire. La scène se passe au château de Canisy, en Normandie, lors d’un week-end chez Denis de Kergorlay. Je m’étais retrouvé, au dîner, à la gauche de la délicieuse Joan Baez, qui était alors très proche de notre hôte. Soudain, ma voisine se lève. Les têtes se tournent, chacun pose son couvert, le silence se fait. Et là, sans fioriture, a capella, de sa voix extraordinaire, Joan Baez entonne Amazing Grace. C’était son cadeau d’anniversaire. Vingt-trois ans plus tard, j’en ai encore la chair de poule.   

 

14/03/2010

Jean Ferrat est mort

Jean Ferrat m’avait donné envie d’apprendre la guitare. La Montagne, Nuit et brouillard, Potemkine, Que serais-je sans toi, etc : je pourrais encore chanter nombre de ses chansons. C'était d'abord un poête et une voix. A part cela, il était engagé. Dans Un jeune Républicain indépendant, il brocardait les Jean-Pierre Raffarin, Marielle de Sarnez et autres Dominique Bussereau : ce n’était pas sa meilleure chanson. Ferrat était communiste pour de mauvaises raisons : enfant, il avait été sauvé de la déportation par une famille communiste ; serait-il devenu prêtre si ses sauveurs avaient été catholiques ? Il a d’ailleurs fini par désavouer Leonid Brejnev et Georges Marchais, tardivement mais sûrement. Qu’importe. On pardonne tout à un poète.

 

16/11/2009

Les c... de Diams

photo-diam-s-hijab.jpgUne chanteuse peut-elle se passer de la presse pour vendre son dernier CD ? Voilà le sujet qui traverse ces jours-ci la planète médiatique. Alors qu’on s’en fout : le choix de Diams de boycotter les médias pose des questions autrement plus intéressantes que les inquiétudes mercantiles de sa maison de disques. Voilà ce que la jeune rappeuse déclare au Parisien : "Les journalistes me cassent les c… Ce sont des frustrés... Je n’ai pas besoin d’eux pour vivre… " Pas gentille, la fille, pour ceux à qui elle doit sa notoriété et sa fortune. Qu’elle ait radicalisé son engagement religieux, qu’elle se rende voilée à la mosquée, c’est évidemment son droit. Mais doit-elle pour cela considérer comme des ennemis tous les lecteurs, auditeurs et téléspectateurs qui aiment sa musique ? Pas très sain, tout cela....

26/06/2009

La mort de Michael Jackson

M Jackson.jpgLe tohu bohu médiatique déclenché par la mort de Michael Jackson me sidère. Certes, une star qui meurt à 50 ans, façon James Dean ou Daniel Balavoine, c'est toujours émouvant. Mais le "prince de la pop", comme on l'appelait il y a plus de 20 ans, était-il si populaire ? Moi, j'en étais resté à Thriller et à Billie Jean. C'est-à-dire au début des années 80. Et à Quincy Jones, sans lequel Michael Jackson serait resté un bon chanteur et un bon danseur. Depuis, rien à signaler que des scandales, des rumeurs, des monstruosités et des opérations contestables de chirurgie esthétique. Franchement, je suis davantage ému par la mort de Farah Fawcett...

22/02/2009

Le jeu des citations

Dabadie.jpgAu petit jeu des citations je vous livre le meilleur et le pire. Deux citations, l'une et l'autre entendues sur les ondes ce week-end. La plus belle, la plus forte, la plus émouvante, c'est une phrase écrite naguère par Jean-Loup Dabadie pour Julien Clerc : "Le sang d'un condamné à mort, c'est du sang d'homme, c'en est encore !" Et la plus moche, la plus odieuse, la plus indigne, celle que le publicitaire Jacques Séguéla a lâchée, comme un aveu, dans une interview : "Quand on n'a pas de Rolex à cinquante ans, c'est qu'on a, quand même, raté sa vie !". Toute notre société résumée en deux phrases terribles. Libre à chacun de choisir sa référence, son modèle, sa vie.

05/05/2007

Un ange est passé

medium_Gregory_L.jpgLe décès du jeune Gregory Lemarchal fut un coup de tonnerre dans le ciel de l’actualité électorale. Un rappel brutal aux réalités de la vie et de la mort. Ce gamin malade de la mucoviscidose, vainqueur de la Star Ac en 2004, avait touché le cœur des gens d’une façon incroyable. Par sa voix superbe, son regard joyeux, sa volonté inouïe. En deux ans et demi, ce que Grégory a transmis de force et de détermination au public - aux malades, à leurs parents, à leurs proches et à tous les autres - dépasse l’entendement. L’émission improvisée sur TF1, ce vendredi, pleine de délicatesse et d’émotion, tenait du miracle, et pas seulement pour les 6 millions d’euros (!) recueillis en quelques heures pour vaincre un jour cette saloperie de maladie : un ange est passé, ce soir, sur TF1, chantant la vie, séchant les larmes, distillant l’espérance.

08/09/2006

L'erreur Doc Gyneco

Retour sur le show de l’UMP à Marseille, et sur la présence de Doc Gyneco au premier rang des admirateurs de Sarko, non loin de Johnny Halliday.
Le type, né à Clichy-sous-Bois, a été rappeur de banlieue. Il s'appelle Bruno, et son pseudo grossièrement freudien rappelle qu’il ne peut pas croiser une meuf sans lui proposer de passer à la casserole. Macho, toxico, ex-coco puis jospino, incapable d’articuler une phrase normale, Bruno a récemment enregistré un duo avec Tapie pour vendre quelques CD. En vain. Il faut dire qu’il chante faux. Seul Marc-Olivier Fogiel l’invite encore dans ses émissions. Sans sa marionnette aux Guignols, plus personne ne parlerait de lui. Mais pourquoi diable Sarkozy est-il allé chercher un type aussi déjanté, mou, nul et has been ? Mystère.
Johnny avait sa place, lui, à l’UMP, car, au moins, il existe. La preuve : il a été plusieurs fois la vedette de la fête de l’Huma !

31/07/2006

Le tube de la rentrée

Ce sera le tube de la rentrée. La nouvelle chanson de Renaud, intitulée Les Bobos, est géniale. Cent fois meilleure que les proclamations politiquement correctes de l’ex-coco alcoolo dirigées contre Madame Thatcher, la mondialisation ou les ravisseurs d’Ingrid Betancourt.
Ce Renaud-là, c’est l’ancien, sympa et émouvant, celui des carembars et des coco Bauer, le gavroche au coeur tendre et au foulard vichy, un peu scout, qui réparait sa mobylette sur le bord du trottoir où il se faisait piquer son blouson par des loubards qui ne brûlaient pas encore de voitures, celui qui fantasmait gentiment sur sa gonzesse en cloques et fondait, enfin, devant sa petite Lola.
Malin, dans Les Bobos, il ne se contente pas de brocarder "Ardisson et Marco", les amis de Lang et les possesseurs de 4x4, il explique aussi qu’il "fait partie du lot" ! Rafraîchissant comme un mistral gagnant.