26/03/2010
Affaire Zemmour (suite)
Deux choses me frappent dans l’affaire Zemmour. J'observe, d’abord, que la liberté d’expression de ce journaliste est le plus violemment contestée, depuis deux jours, par des "pitbulls" qui sont... ses confrères (comme Claude Askolovitch, mecredi, sur Europe 1), apparemment pressés d’appliquer à la France la liberté de la presse qui règne en Chine ou en Iran. Ensuite, je suis atterré par le niveau du débat : comme le dit le journaliste Jean Lesieur, "naguère les jeunes se demandaient s’il valait mieux avoir tort avec Sartre ou raison avec Aron, maintenant il s’invectivent pour savoir s’il mieux avoir tort avec Stéphane Guillon ou raison avec Eric Zemmour". O tempora, o mores…
06:30 | Tags : politique, médias, presse | Lien permanent | Commentaires (6) | 
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Commentaires
Pour ne pas avoir à se poser la question,et en déduire qui a tort ou raison ,rien n'est plus simple et gratuit,à condition d'en avoir le temps,que d'assister anonymement aux audiences de tribunaux correctionnels qui sont publiques.
Écrit par : dab | 26/03/2010
Donc on suppose que Bernard Lecomte défend Stéphane Guillon de la même façon qu'il défend Eric Zemmour ?
Écrit par : Loïc | 27/03/2010
Evidemment !! Sachant que le législateur détermine, dans un cadre légal, les limites que l'un et l'autre ne doivent pas dépasser (et non les comités Téodule, les officines idéologiques ou les ayatollahs politico-médiatiques...)
Écrit par : B Lecomte | 27/03/2010
Mais avec son sence de la provacation , il est aller trop loin , est pas assez a la fois , trop loin , parce que ces paroles peuvent effectivement dirent que tous les délinquants sont issus de l'immigration , est pas assez loin , car il aurait du dire , qu'il y avait aussi des déllits faits par des gens qui ne le sont pas .
doit on en faire une affaire ( d'état ) ?, devrions nous pas nous poser plutot une question ?
pourquoi notre pays , se communautarise , sans que la République , puisse imposer ces régles de vie a chaqu'un de ces citoyens ?
Écrit par : deguisement disco | 27/03/2010
Il y a un extrémisme idéologique chez Zemmour, mais pas seulement chez Zemmour. Opposé à lui, Gérard Miiller délirait, l'autre soir, traitant de monstrueux, pas moins, un propos du chroniqueur regrettant que les noms des immigrants s'implantant en France ne soient plus francisés, comme ils l'étaient encore sous Léon Blum, que les prénoms des nouveaux-nés ne soient plus à choisir dans le calendrier, comme ils l'étaient sous de Gaulle et Pompidou. Je me sens à gauche, mais il n'y a pas de prospérité possible dans un pays où les nouveaux arrivants, tous bienvenus, ne sont plus invités à s'investir, de mêler, s'épanouir dans la culture commune.
Écrit par : Ephrem | 27/03/2010
je suis à tel point saturée de tout ce déchaînement médiatico-bienpensant dès que quelqu'un émet une idée autre que celles que l'on veut nous refiler que je vais sur les sites espagnols où la censure sur les sujets délicats n'est pas celle que nous avons en France. Si mr Zemmour avait dit " les noirs et les arabes sont des délinquents", alors c'eût été du racisme, mais il n'a pas dit ça. il fait un constat mis à jour par des statistiques que les commissariats doivent taire. Purement navrant!!!
Écrit par : olmos | 28/03/2010
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