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06/04/2010

La fin du secret professionnel ?

Depuis le début de la crise des prêtres pédophiles, quand on évoque le secret de confession, il m’arrive de poser la question aux journalistes qui m’interrogent : si, dans le cadre d’une enquête sur le sujet, vous obtenez les confidences d’un pédophile sur ses pulsions ou ses pratiques, allez-vous le dénoncer à la police sitôt l’interview terminée ? Ce soir, sur France 2, Hervé Chabalier, patron de l’agence Capa, répond : oui, dans ce cas-là, le journaliste doit se faire délateur. Terrifiante certitude ! "Dans ce cas-là" : mais qui juge ce cas-ci et ce cas-là ? Et les médecins, alors ? "Dans ce cas-là", ils doivent aussi menotter leurs patients pédophiles et les traîner au commissariat ? Et si la société avait besoin du secret – médical, de confession, des sources – pour rester humaine ?

Commentaires

Le prêtre dormira du sommeil du juste après avoir eu la sensation d'avoir sauvé une âme comme le médecin après avoir sauvé une vie...
Il s'agit là de leur vocation ...
Le journaliste a celle d'informer! C'est tout! "Protéger ses sources" n'est qu'un artifice professionnel.
Et si son enquête (tiens?...) l'emmène à découvrir des choses insupportables pour nos enfants, je crois qu'il a droit à se découvrir la vocation d'être un homme...Qui doit pouvoir dormir.

Écrit par : Patrice Lusardi | 06/04/2010

Excellent blog

Écrit par : Diffusion et rédaction de communiqué de presse | 19/11/2010

Les commentaires sont fermés.