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22/05/2010

Lire à Dijon ?

Lu dans le Bien Public une double page sur le "livre blanc" que la Jeune chambre économique de Dijon a consacré à la vie culturelle dans la capitale bourguignonne. Pas une ligne, pas un mot sur le livre, la littérature, l’édition, rien ! A Dijon, comme le disait récemment un des principaux responsables de la ville dans un accès de franchise, "le livre, on s’en fout !". Au grand désespoir des derniers libraires et éditeurs qui se battent, dans l’indifférence générale, pour que le livre ne disparaisse pas complètement du paysage dijonnais. Ainsi, depuis 2007, le Club des Ecrivains de Bourgogne réunit tous les mois, au Sofitel La Cloche, une bonne centaine d’amoureux du livre autour d’un grand écrivain : jamais aucun représentant de la mairie de Dijon, en trois ans, n’y a passé la tête. La littérature, combien de divisions ?

 

Commentaires

Quel amer constat et quelle désolation pour la littérature !
Peut-être faut il changer de Cloche pour avoir un autre son et tendre les oreilles au-delà de la mairie...
Mais fort heureusement qu'il existe des fondus de la belle écriture et de la littérature, il n'y a presque que cela qui vaille dans la vie ! Un livre n'est-il pas un formidable compagnon de route, une voie royale pour tenter de comprendre le monde dans lequel nous vivons, pour en rire, en pleurer parfois? Naturellement Bernard, il faut poursuivre le combat pour les livres, l'édition, les auteurs et les écrivains qui nourrissent la pensée de leurs lecteurs comme certains journalistes savent si bien le proposer sur leur blog....
"A qui servent les livres s'ils ne nous ramènent pas vers la vie, s'ils ne parviennent pas à nous y faire boire avec plus d'avidité" disait Henry Miller !

Écrit par : Une passionnée de littérature | 22/05/2010

Décidément, Dijon se croit au-dessus de tout. C'était déjà vrai il y a quelques années, c'est encore plus vrai aujourd'hui, mais heureusement, la bourgogne n'est pas Dijon, c'est aussi la Nièvre, L'Yonne et la Saône et Loire. Dans la Nièvre on se moque pas mal de Dijon et des dijonnais dijonnant. On fait sans eux, avec moins de moyens mais les auteurs sont reconnus comme tels et les lecteurs en redemandent. Le livre, l'édition, sont des histoires de rencontres, des histoires d'hommes qui se comprennent et s'apprécient grâce à ce lien qui les rassemblent et qui s'appelle Culture.

Écrit par : Michel | 23/05/2010

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