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07/10/2011

Des journaux sans journalistes ?

 journal.jpgLa guerre est déclarée entre les journaux papier, vous savez, ces vieilles choses salissantes et pas faciles à ouvrir dans le métro, et les journaux numériques. Francis Gurry, directeur général de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (Ompi), estime que les journaux traditionnels, en papier, auront disparu de la surface du globe avant 2040. Et aux USA, dès 2017. "C’est une évolution, ce n’est ni bien, ni mal", explique le sieur Gurry, qui reconnaît qu’il y a, évidemment, un léger problème : comment les éditeurs de journaux numériques vont-ils trouver de quoi payer les journalistes ? Ah ben oui, ça, en effet, c’est un léger problème…

Commentaires

Cher Bernard,

Si je peux me permettre, ce n'est pas un véritable problème. Francis Gurry a raison car les supports de presse évoluent. Ce qui est aussi certain, c'est que parallèlement leur monétisation va évoluer : nous pouvons déjà observer cela sur les accès numériques des Echos ou du Financial Times par exemple.
Je suis très heureux de pouvoir lire les articles du FT sur mon iPhone, et de payer un abonnement numérique qui sert à rémunérer des journalistes de qualité.

La réponse à ta question est donc : les éditeurs de journaux numériques paieront leurs journalistes en monétisant leurs articles numériques, tout simplement, et c'est en fait déjà le cas. Le temps substitue seulement aux supports usuels des supports nouveaux. Et je ne vois pas comment les choses pourraient évoluer autrement.
Bien amicalement,

Benoît

Écrit par : Benoît | 07/10/2011

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