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07/10/2015

Trop d'indignation tue l'information

morano.jpgLa vie politique est devenue folle. Qu’une bourde lâchée devant un humoriste par une élue un peu vulgaire déclenche dix jours d’indignation médiatique et débouche sur un incroyable procès de Moscou dans son propre parti, voilà qui fait peur. Dans mon canton, personne n’a compris quel crime impardonnable a commis cette ex-candidate aux régionales : dans l’hystérie générale, aucun média n’a pris le temps d’expliquer l’historique du mot race, qui est pourtant très intéressante, et pas seulement depuis de Gaulle. Mais voilà : on ne peut pas s’indigner, tempêter, dénoncer, accuser, dresser des bûchers… et faire de l’information. C’est pourtant à cela que servait la presse, il n’y a pas si longtemps !

Commentaires

L'incroyable réaction politico-médiatique à ce mot prononcé sur un plateau télé m'effraie...

Combien de mots de la langue française devront ils être supprimés pour être convenable dans une conversation ?

Je vais me mettre au chinois...

Écrit par : Lusardi | 08/10/2015

d'accord avec vous.. sauf que dire de madame Morano est "un peu vulgaire"est déplacé à mon sens. Je la qualifierai plutôt de naïve, courageuse, spontanée. Si vulgaire veut dire "ordinaire"
alors Nadine Morano ressemble à ce que sont la majorité des français, à savoir des gens ordinaires. On pourra alors dire qu'elle leur ressemble et c'est pourquoi beaucoup partage ses propos.

Écrit par : Régis | 10/10/2015

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