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05/02/2016

Touche pas à ma langue !

Oignon.jpgOn croyait naïvement que le projet de simplification de l’orthographe échafaudé en 1990 par le Conseil supérieur de la langue française, avec l’aval de l’Académie française, avait été dûment enterré. Et voilà, 25 ans après, qu’on va l’appliquer à tous les manuels scolaires ! Faut-il y voir la volonté de l’Etat de montrer qu’il n’est pas si impuissant que cela, hop, nom de Dieu ? Tout le monde a oublié qu’il y a un demi-siècle, le ministre de la Marine avait décidé que le formidable paquebot qui serait désormais notre fierté nationale s’appelait "La France". Et aussitôt, le peuple s’est mis à l’appeler "Le France", car c’était un paquebot. Pas bête, le peuple.

Commentaires

Et vite, il faut la faire sans plus tarder... car dans moins de 12 mois ce ne sera plus possible et pour longtemps.
Si quelqu'un pouvait la retenir cette mauvaise idée, grand bien il nous ferait!

Incroyable cette ténacité mal placée.

C'est l'édition qui va être content : imprimer et réimprimer

A-t-on conscience qu'une langue soit un des référents d'un pays.

Il faudrait le demander à François 1er et faire un sondage à Villers-Cotterêts.

Écrit par : Alain De Vos | 05/02/2016

Certains mots de la langue meurent naturellement. D'autres apparaissent, au fil des innovations qui les utilisent. Cela constitue l'évolution naturelle de la langue. Mais mutiler volontairement un mot sans autre raison que de paraître moins médiocre en orthographe, c'est, impitoyablement, euthanasier la langue. Cela n'est pas moins barbare que de détruire une statue ou un site archéologique. C'est le fait d'ignorants, qui font fi de l'éthymologie et de la cohérence de la langue. On décidera un jour que la lettre i peut se passer du point qui la surmonte. Ce jour-là, Edmond Rostand sera triste, car un baiser ne sera plus "ce point rose qu'on met sur l'i du verbe aimer"...

Écrit par : Robert Bourjala | 05/02/2016

Entièrement d'accord. Une langue est vivante et évolue par la pratique de ceux qui la parlent ou à la limite écrivent mais pas selon la volonté de certains,académiciens par exemple.
Cette réforme est une entorse à l étymologie. L usage fait vivre la langue

Écrit par : vogler | 05/02/2016

Entièrement d'accord. Une langue est vivante et évolue par la pratique de ceux qui la parlent ou à la limite écrivent mais pas selon la volonté de certains,académiciens par exemple.
Cette réforme est une entorse à l étymologie. L usage fait vivre la langue

Écrit par : vogler | 05/02/2016

Merci à Vogler d'avoir corrigé avec subtilité l'orthographe erronée de l'étymologie que j'évoquais.

Écrit par : Robert Bourjala | 06/02/2016

Certains mots de la langue meurent naturellement. D'autres apparaissent, au fil des innovations qui les utilisent. Cela constitue l'évolution naturelle de la langue. Mais mutiler volontairement un mot sans autre raison que de paraître moins médiocre en orthographe, c'est, impitoyablement, euthanasier la langue. Cela n'est pas moins barbare que de détruire une statue ou un site archéologique. C'est le fait d'ignorants, qui font fi de l'éthymologie et de la cohérence de la langue. On décidera un jour que la lettre i peut se passer du point qui la surmonte. Ce jour-là, Edmond Rostand sera triste, car un baiser ne sera plus "ce point rose qu'on met sur l'i du verbe aimer"...

Écrit par : Robert Bourjala | 05/02/2016

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