29/01/2019
69 % des Français ont tort
Retour sur un chiffre cité dans le sondage de "La Croix" sur les médias : "69 % des gens pensent que les journalistes ne sont pas indépendants des partis politiques et du pouvoir". Pourquoi y revenir ? Parce que c’est totalement faux. C’est même risible. En quoi les hommes politiques, de nos jours, peuvent-il faire pression sur des journalistes qui passent leur temps, du reste, à les étriller ? Tous ceux qui connaissent un peu le monde de la presse savent que la question peut se poser, parfois, à propos de telle ou telle entreprise, mais aucunement dans le champ politique. Et 69 % des Français qui se trompent sur un sujet aussi sensible, c’est beaucoup…
07:17 Publié dans Blog | Tags : journalistes, la croix, médias, sondage | Lien permanent | Commentaires (3) | 
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Commentaires
Je n'interprète pas les choses de la même manière.
Je pense que les 69% de français pensent que beaucoup de journalistes sont tres politisés et on du mal à interpréter les choses avec neutralité (ceci sans aucune pression des responsables politiques et c'est bien ce qui me semble grave).
Écrit par : Clément | 29/01/2019
Bonjour,
Je me rappelle avoir rencontré il y a une quinzaine d'années un grand journaliste : François FOUCART à qui j'ai demandé : "Pourquoi avons-nous régulièrement l'impression que 80% des journalistes partagent les mêmes idées et rejettent violemment tout ce qui n'est pas conforme à leur politiquement correct ?".
Il m'a répondu très simplement : "Je suis intervenu dans nombre d'écoles de formation de journalistes. Elles sont depuis des décennies noyautées par des idéologues de gauche, qui forment ainsi des générations de journalistes. Ainsi formatés par eux, tous ces journalistes sont incapables d'esprit critique hors du politiquement correct".
Écrit par : REYNIES | 30/01/2019
Les journalistes sont indépendants des partis politiques et du pouvoir. C'est une évidence pour qui les connaît.
Cela ne les empêche pas d'être proches, parfois trop : il y a, "dans le microcosme", à force de se cotoyer (parfois nuit et jour), une certaine familiarité qui s'installe, voire de la connivence.
Il y a aussi parfois des rapports intéressés : on se rend des services, on se renvoie l'ascenseur, on sait qu'on est utilisé, mais on en obtient autre chose…
Enfin, il y a cette évidence : le journaliste ne vit pas hors sol. Il a des opinions… Et il est vrai qu'il lui est parfois difficile d'en faire abstraction. D'autant qu'en France, contrairement aux anglo-saxons, on sépare rarement les faits du commentaire.
Tout cela "colore" donc la perception des journalistes par leur public. Il n'empêche : les médias français, aussi perfectibles soient-ils, sont plutôt de qualité. Surtout si on les compare à ce qu'on trouve sur les réseaux sociaux…
"Quand je me regarde je me désole, quand je me compare je me console."
Écrit par : Olivier Lepoutre | 30/01/2019
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