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02/05/2019

Et maintenant, on dit quoi ?

gj (2).jpgQuand ils ont commencé à saccager des magasins et incendier des voitures, on a dit : "Pas d’amalgame". Quand ils ont terrorisé des élus locaux et cassé la gueule à des journalistes, on a dit : "Ce ne sont pas tous les gilets jaunes qui font cela". Quand ils ont voulu empêcher les pompiers d’éteindre le feu à la préfecture du Puy-en-Velay, on a dit : « Faut faire le tri entre les gilets jaunes et les casseurs ». Quand ils ont tenu des propos homophobes et traité Finkielkraut de "sale sioniste", on a dit : "C'est une minorité". Quand ils ont scandé "Suicidez-vous !" devant les CRS, on a dit : "C’est la faute aux violences policières". Et maintenant qu’ils investissent les hôpitaux, on dit quoi ?

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