Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

13/02/2008

Sarko, le fils !

86807fe8fc54605357d5a6e42479c670.jpgL’affaire de Neuilly n’a aucune importance. Dans une ville qui sera gagnée par la droite, c’est à droite que les différents postulants s’opposent, comme partout, à coup de peaux de banane. Avoir une étiquette ou non ? Etre soutenu par l’Elysée ou non ? C’est le lot de milliers de candidats dans toute la France. Alors, pourquoi cet emballement médiatique disproportionné ? D’abord, Neuilly, c’est facile à couvrir : la ville est à portée de taxi des principaux journaux nationaux, et nombre de rédacteurs en chefs du PAF y résident. Ensuite, on a vu passer, dans la bousculade électorale, la coiffure du fils de Sarko ! Rendez-vous compte ! Pas besoin d’attendre que Carla soit enceinte pour parler du fils de Sarko ! Sarko le fils : ce sera sans doute la prochaine grande interview de L’Express

11/02/2008

Le pataquès neuilléen

Le pataquès neuilléen et la déconfiture du jeune Martinon montrent que le pouvoir, en République, c’est bien embêtant mais c’est comme ça, vient des électeurs. Le temps est révolu où le Roi offrait de bonnes places aux neveux du Cardinal. Cela dit, une question se pose, récurrente : comment se fait-il qu’un leader local, quand il quitte son mandat après un règne sans partage, n’arrive jamais à organiser sa succession ? Chez moi, en Bourgogne, chacun se rappelle le pataquès dijonnais quand Poujade est parti, le pataquès auxerrois quand Soisson a quitté sa mairie, etc, etc. J'y vois deux explications : d’abord, tout sortant se croit plus influent qu’il n’est en réalité ; ensuite, le choix de son poulain, souvent discutable, trahit souvent sa volonté inconsciente de montrer que lui-même était irremplaçable.