30/05/2017
Moralisons, moralisons...
Il fallait s’attendre à ce que les arguments utilisés pour dézinguer la candidature Fillon aux présidentielles se retournent contre l’ensemble du monde politique. Désormais, seul un ministre n’ayant jamais travaillé pour une grosse boîte, n’ayant jamais défendu d’intérêts privés, n’ayant jamais correctement gagné sa vie, échappera à cette vague moraliste. Il faudra, pour diriger la France, n’avoir jamais commis d’erreur, jamais dit de bêtise, jamais oublié de déclarer le moindre revenu, jamais pistonné un de ses enfants, jamais menti à quiconque, jamais touché plus que le Smic, jamais eu la moindre contravention, jamais proféré le moindre gros mot ! Sera-ce vraiment un progrès ?
10:58 Publié dans Blog | Tags : moralisation, ferrans, de sarnez, fillon | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |