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16/07/2006

Le jour du Seigneur

Louis Vuitton, le magasin préféré des touristes japonais, aura-t-il finalement le droit d’ouvrir son magasin parisien le dimanche ? Voilà une polémique bien de chez nous. Car la réponse est dans les mains du juge administratif (que sa formation prédispose, comme au sait, au marketing), seul compétent pour juger les dérogations accordées par le préfet (autre spécialiste bien connu du commerce international) à l’application d’une loi datant de 1906.
Faut-il rappeler que si on ne travaille pas le dimanche, dans nos pays de culture judéo-chrétienne, c’est pour chanter la gloire de Dieu ? Toute autre justification égalitaire ou corporatiste est suspecte. Défendre les petits commerçants ? Mais c’est valable toute la semaine ! Protéger les salariés ? Il suffit de les payer double ! S’il y a des entrepreneurs, des vendeurs et des consommateurs pour ne pas respecter le "jour du Seigneur", est-ce bien à l’Etat laïc de les remettre dans le droit chemin ?

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