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27/07/2006

Chavez, nouveau Castro

C’est une vieille loi politique : quand un chef d’Etat est incapable de gérer son pays, il agite la menace d’une invasion étrangère. C’est le cas au Venezuela. Si Hugo Chavez n’avait pas la manne du pétrole pour importer 70 % des denrées indispensables à sa population, sa "révolution" aurait déjà conduit ce pays à la faillite.
En bon disciple de Castro, Chavez hurle donc à l’invasion américaine, appelle à la résistance populaire, cultive le mythe de Bolivar, se fait appeler comandante, visite avec son mentor cubain la maison du Che en Argentine, mobilise 1 million et demi de réservistes et achète des armes aux quatre coins du medium_Chavez-Loukach.jpgmonde. La fleur au fusil, il passe des accords avec l’Iran, et va
faire copain-copain avec la Corée du Nord en passant par… la Biélorussie.
La Biélorussie ! Quand un président latino-américain explique, à Minsk, que le dictateur Loukachenko est son "nouvel ami" et que la Biélorussie est son "modèle social", c’est qu’il a disjoncté.

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