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21/04/2018

Cuba : après Castro... Castro !

cuba.jpgMédias sans mémoire ! Les innombrables spéculations des journalistes français sur le nouveau chef de l’Etat cubain, Miguel Diaz-Canel, frisent le ridicule. Comment peut-on titrer "La page Castro se tourne" alors que Raoul Castro, le frère de Fidel, reste à la tête du Parti communiste cubain jusqu’en 2021 ? Ils ne savent pas, les confrères, que dans un pays communiste, c’est le parti unique qui dirige, et non l’Etat ? Ils ont oublié que c’est justement parce que le Parti y contrôle absolument tout, notamment l’appareil d’Etat, que ces pays ont été qualifiés de "totalitaires" ?

23/03/2017

Mélenchon réunira une Constituante !

constituante.jpgLe plus rigolo des programmes en lice, c’est celui de Jean-Luc Mélenchon : on réunit une Constituante, et puis on voit ce que veut le peuple ! Evidemment, personne n’ose lui rappeler qu’outre l’expérience française de 1789, il y a eu deux précédents dans l’histoire : 1) En janvier 1918, en Russie, les bolcheviks ont fait élire une Constituante, comme ils l’avaient promis, mais comme ils y étaient minoritaires, ils l’ont brutalement dissoute, et basta ! 2) Après janvier 1959, à Cuba, Fidel Castro avait promis de réunir, lui aussi une Constituante… mais, c’est ballot, elle n’a jamais été convoquée ! Quelqu’un peut-il rappeler aux électeurs de Mélenchon ce qu’il est advenu ensuite de la Russie et de Cuba ?

05/12/2016

Ségo a disjoncté

ségo cuba.jpgL’actualité est chargée, mais je m’en voudrais de ne pas épingler sur la veste de Ségolène Royal la médaille du propos le plus stupéfiant tenu par une représentante de la République française dont le socle institutionnel, faut-il le rappeler, est la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789. Vanter "la liberté religieuse et de conscience" à Cuba sous Fidel Castro, c’est tellement insensé et scandaleux ! Et ajouter que "la France n’a pas de leçons à donner à Cuba" en la matière, non mais elle a fumé quoi, la numéro 2 du gouvernement français ? Et elle n’est recadrée ni par le président, ni par le chef du gouvernement ? Quelle honte !

28/11/2016

Un "géant" nous a quittés

Staline-L'Huma.jpgLes réactions à la mort de Fidel Castro, en France, sont si contrastées qu'elles étonnent nos voisins. Que des dirigeants sensés, responsables, intelligents, qui lisent la presse, qui ont même lu des livres, des gens comme Pierre Laurent, Olivier Besancenot, Christiane Taubira ou Jean-Luc Mélenchon, saluent avec vénération le "géant" que fut un des plus grands tyrans de la fin du XXe siècle, en dit long sur la spécificité de la mémoire française. Je n’ose imaginer ce qu’auraient dit les mêmes si Joseph Staline, cet autre "géant", était venu à mourir aujourd’hui : les mêmes dithyrambes et les mêmes pleurs, sans doute, que les Louis Aragon, Henri Barbusse et autres Paul Eluard ?

01/11/2008

Kouchner cocufié par Castro ?

Il est malin, l’ami Burnier. En distillant dans Paris Match la "confidence" selon laquelle le jeune docteur Kouchner, en 1964, a "failli casser la figure" de Fidel Castro parce que celui-ci voulait lui piquer sa fiancée, la séduisante Evelyne Pisier, Michel-Antoine Burnier assure la promo de son livre sur Les 7 vies du Dr Kouchner (Xo) tout en laissant habilement en suspens la question de savoir si la très libre compagne dudit Kouchner, en plein romantisme tiers-mondiste, a finalement cédé au chef de la révolution cubaine qui fascinait littéralement ces jeunes intellos français en goguette. Pour les curieux, la réponse se trouve dans La dernière fois (Flammarion, 1964), où Evelyne Pisier raconte le bruit sec et envoûtant de la ceinture du Lider Maximo tombant sur le sol de sa chambre…

23/02/2008

Un fidèle nommé Castro

Le retrait du pouvoir de Fidel Castro à Cuba n’a pas suscité tous les commentaires qu’on aurait espérés. Le double jeu de ce dictateur à la fois odieux et naïf, cynique et romantique, qui a été si longtemps considéré comme une référence au sein de la gauche française, aurait mérité des centaines d’anecdotes. Comme celle que rapporte dans ses mémoires le cardinal Etchegaray, qui l’a rencontré à La Havane dès 1988, et qui l’a fait pleurer en lui expliquant que leurs deux mamans étaient sans doute ensemble au Paradis. Phrase historique du Lider maximo au représentant du pape : "Vous savez, dans ma vie, il y a eu deux choses importantes : le marxisme et l’Evangile !" Le désir de séduire faisait vraiment dire à Castro des choses étranges !

26/11/2007

Le monde selon Tatie Danielle

Vu Danielle Mitterrand en promo chez Ruquier. Pour elle, telle Alice au pays des merveilles, le monde est divisé en deux. D’un côté, il y a les méchants : Sarkozy, Bush, les riches, les journalistes qui osent lui demander pourquoi elle recevait Bousquet chez elle, les historiens qui lui expliquent que Castro fut un dictateur ou que Che Guevara fut un assassin. De l’autre, les gentils : elle-même, son "François" qui était un saint contrairement à ce que disent les méchants, ses proches, et les militants de son obscure assoc altermondialiste. Les méchants, c’est la droite, qui ne pense qu’à l’argent et au pouvoir. Les gentils, c’est la gauche, qui ne pense qu’à l’homme et à la vie. C’est simple, c’est pratique. Sacrée Alice. Cette petite bonne femme émouvante ne vieillira jamais. Elle aura toujours douze ans.

27/07/2006

Chavez, nouveau Castro

C’est une vieille loi politique : quand un chef d’Etat est incapable de gérer son pays, il agite la menace d’une invasion étrangère. C’est le cas au Venezuela. Si Hugo Chavez n’avait pas la manne du pétrole pour importer 70 % des denrées indispensables à sa population, sa "révolution" aurait déjà conduit ce pays à la faillite.
En bon disciple de Castro, Chavez hurle donc à l’invasion américaine, appelle à la résistance populaire, cultive le mythe de Bolivar, se fait appeler comandante, visite avec son mentor cubain la maison du Che en Argentine, mobilise 1 million et demi de réservistes et achète des armes aux quatre coins du medium_Chavez-Loukach.jpgmonde. La fleur au fusil, il passe des accords avec l’Iran, et va
faire copain-copain avec la Corée du Nord en passant par… la Biélorussie.
La Biélorussie ! Quand un président latino-américain explique, à Minsk, que le dictateur Loukachenko est son "nouvel ami" et que la Biélorussie est son "modèle social", c’est qu’il a disjoncté.