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07/01/2007

Les aveux de l'archevêque

Mgr Wielgus ne sera donc pas archevêque de Varsovie. Les révélations de la presse polonaise et ses propres aveux, vendredi, ont compromis cette nomination. In extremis. Etait-il imaginable qu’en Pologne, pays du cardinal Wyszynski, du père Popieluszko et du pape Jean-Paul II, le nouveau chef de l’Eglise fût un ancien collaborateur de la police secrète communiste et, en sus, un menteur ?
Dans toutes les églises d’Europe de l’Est, dans les années 50 et 60, des prêtres ont accepté de petits arrangements avec la police, d'autres étaient payés pour dénoncer leurs collègues un peu trop hostiles au régime. Difficile de faire le tri. Wielgus, lui, fut recruté en 1967 à l’université de Lublin : peut-être a-t-il espionné, parmi ses profs, l'archevêque qui occupait la chaire de théologie morale ? Un type assez critique envers le communisme, qui s'appelait Karol Wojtyla.

Commentaires

Vendredi dernier, vers 12 h 45, une courte dépêche de l'AFP était tombée sur ce sujet. J'avais un peu compris que c'était une nouvelle importante. Je l'ai d'autant mieux compris que je suis allé en Pologne au printemps dernier, pour la première fois de ma vie. Je perçois un peu mieux le contexte.

Écrit par : Jérôme Godefroy | 07/01/2007

Comme d'habitute Bernard Lecomte sait bien reperer les moments importants dans l'histoire de la Pologne. Cette fois l'evenement est de taille car c'est en fait la "desacralisation" de l'Eglise polonaise qui est en jeu.
Sinon, pour ajouter quelques mots......un autre pretre polonais (et beaucoup d'autres) avait su a la meme epoque pratiquement (malgre les pressions et les menaces de la police politique - la fameuse SB) resister et rester integre - il s'appeleait Jozef Glemp...

Écrit par : Frybes martin | 11/01/2007

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