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28/02/2007

500 signatures, c'est peu !

José Bové hurle au complot : les grands partis feraient pression sur les élus locaux pour les dissuader de lui apporter leurs signatures ! Voilà qui traduit une sacrée méconnaissance du terrain : comme si les 36.000 maires de France, notamment à la campagne, obéissaient aux ordres des état-majors parisiens !
Il est humilié, le moustachu bilingue : en ajoutant aux maires les adjoints des grandes villes, conseillers généraux, etc, on arrive à environ 47.000 signatures potentielles. Et lui, qui prétend incarner et rassembler la nation toute entière, n’est pas fichu de convaincre 500 élus ruraux de signer pour lui ?
Ce système n'est pas parfait. Mais ceux qui le critiquent doivent se rappeler qu'il a abouti, en 2002, à 16 candidatures présidentielles, et que c'était déjà beaucoup trop !

Commentaires

Pourquoi, "c'est trop?" C'est peut être regrettable et je suis le premier à le regretter, mais on ne soigne pas la fièvre en cassant le thermomètre.

Si tant de Français ne se reconnaissent pas dans les "grands partis", à qui la faute?

J'ai enseigné, et pour avoir côtoyé le milieu, ceux qui se plaignent du comportement électoral des Français me font irrésistiblement penser à ces profs bordelisés, incapables de se faire comprendre, et pour qui tout est toujours de la faute des élèves.

Ce système de parrainage n'est qu'une forme de pré-scrutin de nature censitaire, absurde par ailleurs: la voix d'un édile qui administre 150 habitants compte autant que celle de JC Gaudin ou B Delanoé.

Il convient de lui substituer au plus vite un parrainage populaire, par exemple par 500.000 soutiens d'électeurs (le chiffre peut bien sûr se discuter). On enverrait avec la carte d'électeurs un coupon détachable muni d'un hologramme le rendant quasiment infalsifiable, que le dit électeur pourrait expédier sous pli non affranchi au comité de soutien de son choix.

Je prends Bové pour un pitre et Le Pen pour un dangereux faf. Il n'empêche que, même si je le regrette, ils représentent quelque chose en France. Et ce quelque chose doit pouvoir s'exprimer. Quand 40% des représentants des électeurs (UMP + PS, si on ne compte que les exprimés) tiennent tous les leviers de commande et désignent tous les représentants du peuple, on aboutit à une situation qui pourrait légitimer l'action illégale dans l'esprit de certains.

Écrit par : les RdG | 28/02/2007

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