21/05/2008
Pêcheurs, écrivains, même combat !
Je préviens solennellement le gouvernement : je vais me mettre en grève et, tiens, je vais même brûler un pneu à l’entrée du champ de colza qui est en face de ma maison. Car la situation des écrivains est la même que celle des pêcheurs ! Quand je vais faire une dédicace chez un libraire de Dijon, si je signe 20 livres à 20 euros, mes droits d’auteur se montent à 40 euros (avant impôts). Or, quand je fais le plein de ma 307 pour m'y rendre, je débourse désormais 75 euros ! Ce n’est plus tenable ! Sarkozy, des sous ! J’en appelle d’ailleurs aux marins pêcheurs pour qu’ils soient solidaires. Camarades, pensez un peu aux routiers, aux agriculteurs, aux représentants de commerce, et aux écrivains qui n'ont plus la pêche ! Comment ? Chacun sa merde ? Ho ! Entre deux manifs, vous pourriez au moins prier pour nous, pauvres pêcheurs !
09:50 | Tags : politique, pêcheurs, social, grèves | Lien permanent | Commentaires (1) | 
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Commentaires
En juin 1968,le litre de super se vendait F 1,07 ,à la frontière luxembourgeoise,coté français et un peu plus de F 0,80 coté Luxembourgeois. A 1,50 euros il est actuellement moins cher qu’à cette époque lointaine où les voitures consommaient plus à puissance égale alors qu’il n’y avait pratiquement pas d’autoroutes en France (l’A6 s’arrêtait à Pouilly-en-Auxois ).
Aujourd’hui nous n’en sommes donc qu’à un ré ajustage.
Le problème est de savoir si le baril va monter jusqu’à 160 dollars et quand les pays consommateurs vont commencer à réagir. Les belges et les allemands,si j’ai bonne mémoire,ont programmé voici sept ou huit ans l’arrêt de leurs centrales nucléaires. Vont-ils revenir sur leurs décisions?
Pour l’instant c’est la sourde oreille,ou la politique de l’autruche.
Il faudra par conséquent s’attendre à des réveils difficiles.
Écrit par : dab | 21/05/2008
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