09/07/2008
Le déshonneur ET la guerre
Sarko, ami de la Corse, connaissait pourtant ce vieux dicton de l’Ile de beauté : "Si tu sors ton flingue, tire, ou tu es mort !" Le président aurait dû écouter les vieux soviétologues. Face à un géant totalitaire, il ne faut pas être faible : la dictature repose sur un rapport de forces, et ne se maintient que parce qu’on en a peur. Les cocos chinois, en faisant les gros yeux, ont escamoté la question du boycott des JO, vite remplacée par celle de la cérémonie d’ouverture. Celle-ci aurait pu être symbolique, mais la désolante division des Européens l’a rendue inopérante, et fatale pour le petit chef provisoire de cette armée désunie : qu’il y aille ou non, au fond, n’avait plus d'importance. Dans ce contexte, autant ne pas y aller. Pour l’honneur. Rappelons-nous Churchill à propos de Munich, en 1938 : "Ils ont accepté le déshonneur pour éviter la guerre, ils auront le déshonneur ET la guerre".
09:15 | Tags : politique, Chine, JO, Pékin, Sarkozy, Europe | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
Commentaires
L'ultimatum, à peine masqué, de l'ambassadeur de chine à la France a été prononcé qqs heures AVANT l'annonce officielle de la présence de notre président à la céremonie d'ouverture des jeux de Pékin, me semble-t-il.
Que s'est-t-il passé pendant ces qqs heures ?
Rien!
Ils s'en doutaient...
Ah, Churchill, de Gaulle.....Ou êtes vous?
Bof, les évènements ne sont pas à votre dimension.
Écrit par : Lusardi | 11/07/2008
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