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27/02/2009

La crise ! La crise ! La crise !

Mes confrères, à la télé, sont formels : la crise est là, effrayante, dévastatrice. De ma fenêtre, j’observe que l’autoroute A6 est totalement saturée de voitures pleines de familles revenant des sports d’hiver. Que les magasins, du côté de chez moi, ne désemplissent pas, et que les artisans travaillent à plein régime. Ma boulangère est partie en vacances à Singapour. Je lis que la vente de la collection personnelle Bergé-Saint-Laurent s’est très bien passée (373 millions d’euros). Certes, en zone industrielle, des boîtes ferment : à Auxerre, à Sens, on observe une augmentation sensible du nombre des demandeurs d’emploi, qui sont tous, évidemment, indemnisés. Cela s’appelle une hausse du chômage. Mais où est l’apocalypse dont on rebat les oreilles ?

Commentaires

On peut imaginer que la boulangère avait jusqu'à présent placé les bénéfices de sa vie de labeur dans une banque pour assurer ses vieux jours. Pas de chance, sans qu'elle n'en ait rien dépensé il ne lui reste plus que la moitié. Alors, cette année, pendant qu'elle le peut, elle dépense.

Écrit par : FrançoiseL | 01/03/2009

rabacher la crise permet de mieux mettre en condition la population . Résultats de grosses entreprises licencient avec ce prétexte et la population est moins surprise puisque c'est la crise !
ou alors autre hypothèse : créer un climat de peur afin de mieux nous manipuler.

Écrit par : seb89160 | 20/03/2009

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