Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

04/07/2010

Cumul : trois fois déjà !

martine-aubry.jpgEst-ce que Martine Aubry pourrait arrêter de prendre les Français pour des neuneus ? Samedi, au Carrousel du Louvre, elle a fait adopter pour la troisième fois, "à la quasi unanimité" et en grand tralala, le magnifique mot d’ordre du non cumul des mandats. Alors que tout le monde sait qu’AUCUN des responsables socialistes cumulant un mandat de parlementaire et une grande ville ou une région n’a l’intention de lui obéir ! Plus tard, à la saint glin-glin, on verra, etc. Marre de tous ces discours creux et de ces fausses promesses qui ont deux effets : souligner l’absence complète d’autorité de Martine Aubry, ce dont on se fiche un peu ; mais surtout dévaluer gravement le discours politique dans une période où l’on aurait plutôt besoin d’un peu de vérité…

Commentaires

« Souligner l’absence complète d’autorité de Martine Aubry »,vous êtes gentil, moi j’aurais dit « CONFIRMER » .Lors des régionales , elle n’a pas été suivie du tout par les électeurs de la ville  de Montpellier, alors que, croyant faire bien, elle est allée jusqu’à se vautrer dans le ridicule ou l’imbécile (je crois que Rocard a déteint un peu sur moi depuis une de ses dernières sorties ) avec son fameux panier de la ménagère, pour faire son cinéma.
Quand au cumul des mandats ,si elle avait un tout petit peu de mémoire ou si elle s’était creusée aussi un tout petit peu la cervelle sur le sujet, elle n’aurait pas dû ignorer que cette anomalie démocratique de la Cinquième république n’était pas un problème nouveau puisqu’un article du Quotidien de Paris du 5 mars 1982 intitulé « Et si l’on reparlait du cumul des mandats… » commençait ainsi:
« Serpent de mer des septennats successifs, cette question a fait l’objet d’une mission confiée à Marcel Debarge, secrétaire national du PS. Il vient de remettre ses conclusions à Pierre Mauroy et la première de celles-ci s’impose comme par le passé: difficile de convaincre les « cumulards » d’abandonner leurs mandats. »
Comme par le passé!!!
Je n’ai pas compris que Nicolas Sarkozy n’en ait pas profité pour la prendre au mot sur le champ. La droite n’avait rien à y perdre. Elle tout , et d’abord sa place.

Écrit par : dab | 05/07/2010

Les commentaires sont fermés.