04/04/2012
"France in denial"
Lu avec retard le fameux article publié par The Economist sur la campagne présidentielle française, qui ne ménage pas nos élites politico-médiatiques : la France est "dans le déni" concernant la gravité de sa situation économique, la campagne est "frivole" et s’étourdit à force de faux débats, etc. L’Italie, l’Espagne, la Grèce, connais pas ! C’est exactement ce que je répète à longueur de blog, depuis des mois, en implorant Sarkozy et Hollande de bien vouloir dire, enfin, ce qu’il vont faire pour résorber la dette publique, inverser la courbe du chômage et rétablir l’équilibre du commerce extérieur. Sujets tabous ! Le réveil, dès l’été prochain, risque d’être très, très douloureux…
18:30 Publié dans Blog | Tags : dette, déficit, the economist | Lien permanent | Commentaires (2) | 
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Commentaires
Non tout de même Mr Lecomte, vous n'allez pas vous faire un relais de The Economist, qui d'une suffisance et d'un ton méprisant tout britanniques persifle la campagne présidentielle française, lui reprochant de ne pas mettre au premier plan du débat les questions économiques cruciales telles celle la dette ou celle de la compétitivité. Mais quelle mauvaise foi! Bien sûr je vais défendre une fois de plus Sarkozy, mais il n'est pas un jour, pas une intervention, pas un discours du président-candidat où les difficultés économiques ne soient évoquées au premier chef, et des propositions faites en regard. Aucun candidat sérieux du reste, ne peut se permettre d'éluder ces questions si présentes au coeur de la vie quotidienne des français. L'enjeu économique sera de toute façon l'enjeu premier et majeur du président qui sera élu dans un mois; cela préoccupe au plus haut point les candidats crédibles et tout de même, ils en parlent. Peut être pas encore assez mais une campagne électorale ne brille jamais par son haut niveau de technicité économique, elle ne doit pas être seulement constats déprimants et concepts austères, en France ou ailleurs, Royaume-Uni compris n'en déplaise à The Economist, elle a sa part de folklore, de ridicule, et même de bêtise.
Écrit par : Baobab | 04/04/2012
Voire dès le 8 Mai !
Écrit par : Le Parisien Liberal | 11/04/2012
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